La nuit dernière, le public du Crypto.com Arena a eu droit à un spectacle… interminable. Le duel entre les Lakers et les Spurs s’est conclu après trois heures de jeu, sans prolongation, la faute à une avalanche de coups de sifflet et de passages sur la ligne. 84 lancers francs ont été tentés au total : 44 pour Los Angeles, 40 pour San Antonio. Un chiffre qui égale le deuxième plus haut total de l’histoire pour un match sans prolongation, à égalité avec un Lakers–Jazz disputé en 1987. Le record absolu reste entre les mains du Suns–Nuggets de 1983 (87 tentatives).
Dans ce chaos de lenteur et de ralentissements, Luka Doncic a été le plus souvent envoyé sur la ligne, avec 17 lancers francs tirés à lui seul, presque un quart du total. Rien de bien surprenant pour le Slovène, souvent maître dans l’art de provoquer le contact et d’obtenir les fautes.
Le rythme haché a rendu le match difficile à suivre, tant pour les spectateurs que pour les joueurs, souvent frustrés par le manque de continuité. Entre les contestations, les révisions vidéo et les allers-retours sur la ligne, les 48 minutes réglementaires ont pris des airs de marathon mental.
Si les Lakers ont fini par s’imposer, ce match restera surtout comme une curiosité statistique, symbole d’une NBA où le jeu fluide peine parfois à exister sous le poids des fautes sifflées et des contacts litigieux. Une nuit à oublier pour les amateurs de rythme… mais à retenir pour les amoureux des chiffres.
