Mike Brown défend sa Princeton offense sous le feu des critiques

Le coach des Lakers a déjà dû voler au secours de son nouveau système d'attaque critiqué par les analystes.

Mike Brown défend sa Princeton offense sous le feu des critiques
Il n'aura fallu que deux matches et deux défaites pour que les critiques fusent de toutes parts sur le nouveau système de jeu offensif mis en place par Mike Brown et son assistant Eddie Jordan. Charles Barkley sur TNT a été le premier à lancer les hostilités d'un simple mais efficace :
« Virez-moi ce Princeton machin. »
Son compère de TNT Overtime Kenny Smith abondait :
« Cette Princeton offense n'a jamais gagné un titre NCAA. »
S'en sont suivies des réactions sur twitter et d'un certain Magic Johnson :
« Je ne comprend pas trop. Ce qui est certain c'est que le ballon devrait être plus souvent dans les mains de Steve Nash. Et pourquoi ne pas jouer quelques pick-and-roll ? »
Même Kris Humphries y est allé de son commentaire :
« C'est bizarre de voir Nash jouer autant sans le ballon. »
Le Head Coach des Lakers a d'abord pris les critiques des consultants de TNT à la rigolade, avant de revenir aux choses sérieuses :
« J'ai déjà été critiqué par ces gars-là. C'est OK. Je pense qu'ils sont très drôles.  Sur chaque action - et si ils veulent ils peuvent appeler Steve Nash et lui demander -, Steve Nash a le droit de jouer le pick-and-roll si il le souhaite. Il a déjà dit lui-même qu'il ressent moins de pression car il n'a pas besoin de jouer chaque action pour tout le monde tout le temps grâce à ce que nous essayons de faire. Il peut laisser la balle et avoir une chance de la récupérer. Il a dit lui-même qu'il se sentait aussi frais qu'il ne l'avait jamais été dans sa carrière sans cette pression de devoir faire le jeu sur chaque action. »
Au-delà du cas Steve Nash et de son choix ou non d’utiliser le pick-and-roll de temps à autre, Mike Brown a tenu à expliquer pourquoi cette forme de jeu n’est pas la base de l’attaque des Lakers :
« Nous pourrions écarter le jeu et jouer le pick-and-roll tout le temps... Mais ça nous rendrait unidimensionnels », a-t-il insisté. « Et quand on est dans une série de playoffs en sept matchs , plus nous avancerons dans la phase finale et plus nos adversaire seront capable d'arrêter notre attaque car nous serons unidimensionnels. Ce que nous essayons de faire, c'est d'éliminer ça et d'être très durs à défendre grâce à cette attaque basée sur la lecture du jeu. »
Alors convaincu ?