Les 5 trades qui peuvent complètement chambouler la NBA

Alors que la Free Agency NBA approche, on a mis au point cinq trades qui pourraient bouleverser le paysage de la ligue la saison prochaine.

Les 5 trades qui peuvent complètement chambouler la NBA

Al Horford, pour se relancer à Los Angeles

Bon, avant que tous les supporters des Los Angeles Clippers nous insultent de tous les noms, écoutez l’idée. Al Horford fut d’une utilité sans nom aux Philadelphia Sixers. Il est passé de joueur « sous-coté » à « très clairement surcoté » en une fraction de seconde à cause de la décision incompréhensible des dirigeants de Philly de le signer pour essayer de le faire jouer avec Joel Embiid. Mais le pari, c’est de se persuader que l’ancien All-Star n’est pas cuit. Après tout, il y a un an, il faisait encore la différence avec les Boston Celtics. Il y a bien un constat à faire de cette saison 2020 : pour chercher le titre, il faut passer par les Los Angeles Lakers (ou par Feuneu ?). Et donc trouver un moyen de freiner Anthony Davis. Et ça, les Clippers n’avaient pas ça à disposition. Avec Paul George et Kawhi Leonard, ils ont deux stoppeurs d’élite sur les ailes. Mais dans la peinture, nada. Donc Horford, intérieur complet et excellent défenseur, assez mobile pour son gabarit, peut théoriquement dépanner n’importe quel candidat au titre. Clippers : Embrouille et échec, retour sur la débandade de l'année Le jeune Ivica Zubac, Lou Williams et les 5 millions de Rodney McGruder (juste pour respecter l’équilibre des salaires) en l’échange d’Horford et du premier tour 2022 des Sixers (protégé top-8). Philadelphie récupérerait là un back-up jeune et assez prometteur pour Joel Embiid. Un joueur qui acceptera plus facilement son rôle de remplaçant. Mais aussi un scoreur-shooteur heat-check qui leur manque depuis le départ de Jimmy Butler. Un transfert peut éventuellement être facilité par la présence de Doc Rivers – l’ancien coach des Clippers – en Pennsylvanie. Absorber les 26 millions annuels dus au Dominicain jusqu’en 2023 est évidemment une plaie pour les Clippers. Mais s’il confirme qu’il en a bel et bien sous le pied, ça peut s’avérer rentable. Les Angelenos ont probablement aussi besoin d’un meneur (un Jrue Holiday leur ferait beaucoup de bien) mais soyons honnêtes : leur liste d’assets est très faible. Aucun pick. Là, au moins, ils en retrouveraient un qui peut éventuellement s’inclure dans un autre deal à part. Surtout que nous ne sommes pas persuadés qu’ils aient forcément besoin d’un gestionnaire « d’élite » pour décrocher une bague. (C’est bon pour les insultes vous pouvez y aller).