Trophée NBA : Kobe, Weezy et la « tradeline »

Voici nos trophées NBA. Kobe Bryant, Lil' Wayne et la deadline des transferts ont bien mérité les leurs.

Trophée Hatem Ben Arfa de la déclaration qui caresse l'égo : Kobe Bryant

Il y a une catégorie de gens qui refuse de perdre la face, peu importe la situation. Le Black Mamba ne déroge pas à cette règle. Suite au décès du Dr. Jerry Buss, propriétaire historique des angelinos, Kobe Bryant s'est livré à une petite confidence sur un trade avorté qui le voyait rejoindre les Pistons de Detroit. Pour resituer le contexte de l'époque, rappelons que Kobe en 2006, était obligé de donner son corps au parquet tous les soirs, même pour espérer battre les Bobcats. Rappelons-nous aussi, que les Lakers menaient 3-1 face à Phoenix, avant de se faire rattraper tel un jeune dealer par un cowboy de la BAC, puis de sortir la queue entre les jambes. Alors Kobe en a eu marre et on le comprend. Épuisé, la panthère n'avait même plus d'énergie pour s'occuper de Vanessa. C'est pourquoi il demanda un trade au regretté Jerry Buss : « Jerry, je t'en conjure, aide-moi. Smush veut de moi comme témoin pour son mariage, tu crois vraiment que je mérite ça ? Sérieux, je joue avec Luke Walton, pas Bill, Luke. » Comme un bon docteur, toujours prompt à délivrer du Xanax pour la santé mentale de son patient, Jerry s'exécuta : « Kobe, j'ai un deal avec les Pistons, tout est prêt. Il ne manque plus que ton accord. Tu verras, c'est chouette comme tout Detroit, l'usine Ford a été refaite à neuf. » [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=-kChbesPOfk[/youtube] Et c'est là qu'intervient le génie de #KB24. Non, Kobe n'a pas refusé Detroit de peur de plonger dans une dépression encore plus intense, par peur de se retrouver dans une ville où le taux de suicide est encore plus balèze que le short de Sofoklis, par peur d'emmener Vanessa chaque soir au Buffalo Grill du coin. Le Black Mamba s'est tout simplement rappelé des bons sentiments qu'il éprouvait pour son boss. C'est beau l'amour ! On les aime ces déclarations, celles qui règlent bien des histoires. Hatem Ben Arfa, tête de con notoire et accessoirement joueur de Newcastle, s'est  livré à une interview remplie de modestie et d'une vérité incontestable, pour le magazine Surface. Il a ainsi déclaré :
« Je regrette de ne pas avoir été mature plus tôt, parce que je pense qu'aujourd'hui, j'évoluerais à un plus haut niveau. Peut-être que je serais comme lui (Lionel Messi, l’attaquant du FC Barcelone - ndlr) aujourd'hui. Mais j'ai encore le temps, je peux le rattraper »
Oui Hatem, et puis quoi encore ? Non parce qu'avant même de penser rattraper Messi, il faudrait déjà commencer par être titulaire à Newcastle, c'est pas gagné. Le melon qui lui sert de tête l'empêche certainement de voir plus loin que ses pieds. C'est d'ailleurs le reproche qui a toujours été fait à Ben Arfa. Talentueux, certes, mais tellement individualiste et borné. Du temps de son enfance déjà, à la Clairefontaine, Hatem énervait ses camarades de jeu : [youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Tl0B15JNGpU[/youtube] Le lascar n'est pas passé loin de prendre une correction par Abou Diaby. Au moins Kobe a toujours assuré sur le terrain, quitte à prendre plus de tir qu'un geek sur Call Of Duty. Mytho ou égo mal placé, c'est aussi pour cela que Kobe restera comme une légende.