La draft est un luxe pour les perdants. Un moyen pour ramener de l'équilibre dans une ligue inégalitaire pour diverses raisons. Encore faut-il être chanceux à la loterie. Six équipes n'ont jamais eu le luxe de pouvoir piocher en première position. Il s'agit du Miami Heat, des Denver Nuggets, des Indiana Pacers, des Memphis Grizzlies, du Oklahoma City Thunder et du Utah Jazz. Quelque part, ça en dit long sur la gestion des organisations en question : ce n'est pas qu'une question de malchance mais aussi... la preuve d'une certaine réussite.
Le Heat, par exemple, a presque toujours été compétitif depuis sa création. Les Pacers, dans un tout autre registre, se sont aussi évertués à traverser les années sans jamais se reconstruire par la draft. Même si ça pourrait changer cette saison puisque la franchise d'Indianapolis est 13ème à l'Est après s'être séparé de son All-Star Domantas Sabonis.
Le Jazz fait partie du même moule que les Pacers. C'est d'ailleurs assez fort pour ces deux équipes considérées comme des petits marchés. Les Grizzlies sont assez jeunes et ils ont rarement été mauvais mais c'est quand même dingue qu'ils n'aient jamais bénéficié du premier choix alors que l'équipe était catastrophique quand elle évoluait encore à Vancouver.
Les Nuggets ont connu peu de saisons sans playoffs. Quant au Thunder, le premier choix est l'ambition affichée des dirigeants depuis deux ans. Sans succès pour l'instant. Mais ça pourrait être pour 2022 et ça serait mérité vu le boulot accompli par le staff pour développer des jeunes.