Anthony Edwards
Mettre un joueur des Minnesota Timberwolves dans la colonne des gagnants, c’est osé. Mais Anthony Edwards a ce petit truc en plus. Pour sa première saison en NBA, l’arrière a séduit son monde. Même sans remporter de nombreux matches, même sans gagner le trophée de Rookie de l’année. Devancé par LaMelo Ball dans ce scrutin, le natif d’Atlanta a nettement réussi ses débuts dans la grande Ligue.
En plus de ses bonnes performances, le talent des Wolves propose lui aussi un véritable spectacle. En un peu plus de 12 mois, il a déjà secoué plusieurs joueurs avec ses posters. On lui pardonnera même sa sortie incohérente sur le niveau défensif de Rudy Gobert, qui serait inférieur à celui de Kristaps Porzingis, car le gars est en plus un bon client pour la presse !
Véritable phénomène de précocité, le gamin de 20 ans semble parti pour une très belle carrière. Sans trop s’avancer, on peut affirmer que Minnesota dispose d’un talent capable de relancer cette franchise. Car en plus d’avoir un talent indéniable, Edwards a aussi une vraie mentalité de gagnant. Oui, encore une fois, ça ne se voit pas toujours avec les Wolves. Mais patience…
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LaMelo Ball
Désolé de l’expression, mais LaMelo Ball en a une sacrée paire ! Pour ses premiers pas en NBA, le gamin de 20 ans avait une pression XXL sur les épaules. Outre Zion Williamson, on a rarement vu un rookie avec une attente aussi importante autour de lui ces dernières années. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il n’était pas responsable de ce cirque !
Le grand responsable ? On le connait (malheureusement ?) tous : son père LaVar. Car à force d’en faire des tonnes sur ses fils, le chef de BBB a agacé. Et sa progéniture en a souvent payé le prix. Mais LaMelo a réussi à fermer les bouches de tous ses détracteurs. Comment ? Du show, du show et encore du show.
Choisi au #2 pick par les Charlotte Hornets, il a réussi à rendre cette équipe sexy. Et c’est fort tellement tout le monde se fout normalement de cette franchise (désolé MJ). Avec un impact immédiat dans les résultats des Hornets, le natif de Californie a logiquement remporté le titre de Rookie de l’année. En une année, Ball a été bluffant et a surtout dissipé tous les doutes, sur ses qualités mais aussi son caractère.
Bon, il a aussi acheté une baraque à 15 millions de dollars. Faire ça dans sa deuxième saison, c’est moins rassurant sur sa personnalité et c’est une place assurée dans le Top 25 des athlètes broke de 2035.
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Stephen Curry
Même sans gagner le moindre trophée, Stephen Curry a encore marqué l’année de son empreinte. Peu importe le rendement et les qualités des joueurs autour de lui aux Golden State Warriors, le meneur a transformé le moindre match NBA de son équipe en un véritable show. Il suffit de voir la présence des supporters adverses (!) pour assister à sa routine avant les matches pour comprendre le phénomène.
Puis même sportivement, le natif d’Akron reste tout simplement l’un des meilleurs joueurs du monde. Avec son style si particulier - symbole d’une révolution -, il continue d’être un leader exemplaire pour les Dubs. Dans les moments difficiles (saison 2020-2021 un peu galère), comme dans les périodes fastes avec ce début d’exercice 2021-2022 de grande qualité.
Puis bien évidemment, il est impossible de ne pas parler de son actualité récente. Le gars est devenu le meilleur marqueur de l’histoire à trois points. En dépassant une véritable légende dans ce domaine : Ray Allen. Un record totalement fou, à quasiment 3000 paniers primés réussis, qui lui permet d'asseoir un peu plus son statut de légende de la NBA.
Et ce n’est pas fini, à 33 ans, il se tire encore la bourre avec Kevin Durant pour le titre de MVP. Une vraie folie.
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