Les 10 pires équipes de l’histoire… bientôt battues par Houston ?

Les Rockets sont partis sur des bases assez dramatiques cette saison en NBA. Dix équipes historiquement nulles les regardent avec espoir.

Les 10 pires équipes de l’histoire… bientôt battues par Houston ?

Heureusement, la saison NBA est encore jeune et il reste un peu moins de 70 matches à disputer pour la majorité des équipes. C'est un motif d'espoir pour les Houston Rockets, qui ont démarré la saison encore moins bien que ce l'on pouvait imaginer.

Avec un roster très jeune, pas forcément très équilibré sur le papier et dans ce qui passe toujours pour être la Conférence la plus relevée, les Texans n'ont gagné qu'un seul de leurs 13 premiers matches. Il faut espérer pour Stephen Silas et sa bande, que leur rythme actuel ne reste pas le même toute la saison.

Admettons que Houston remporte une victoire tous les 13 matches, ce qui n'est même pas encore garanti. Cela pousserait le bilan final à... 5 victoires pour 77 défaites. Bien entendu, personne n'a jamais livré une saison aussi catastrophique et il y a de bonnes chances que Houston parvienne à un moment à limiter la casse.

Mais si toutefois les choses ne s'arrangeaient pas, voilà les équipes que les Texans vont commencer à rattraper dans l'histoire de la lose.

Houston, nous avons une pépite

10- Vancouver Grizzlies (1999), 8-42, 16% de victoires

Le contexte du lockout et la saison raccourcie (50 matches) y sont sans doute pour beaucoup, mais les Grizzlies, avant leur déménagement à Memphis trois ans plus tard, ont eu le temps d'entrer dans l'histoire avec l'un des plus faibles pourcentages de victoires sur une saison.

Paradoxalement, Vancouver a démarré la saison avec 3 victoires et 3 défaites, ce qui constituait à l'époque le meilleur départ de la franchise après 6 matches. La suite a été plus compliquée, c'est un euphémisme. Shareef Abdur-Rahim, Mike Bibby (alors rookie), le décevant Felipe Lopez, Bryant "Big Country" Reeves ou Cherokee Parks, dont la carrière s'est achevée à Aubenas en France, ont perdu 16 de leurs 17 matches suivants avec une série de 13 revers consécutifs.

Dans une saison à 50 matches, c'est évidemment rédhibitoire. On peut quand même supposer que sur un calendrier normal de 82 matches, les Grizzlies auraient trouvé le moyen de limiter la casse et de ne pas figurer en aussi "bonne" position dans cette liste.

9e- Atlanta Hawks (2005) et Dallas Mavericks (1994), 13-69, 15.9%

La première saison en NBA de Josh Smith et l'arrivée sur le banc de Mike Woodson... Les Hawks ont vécu une saison un peu rocambolesque cette année-là, avant de petit à petit s'installer comme une équipe toujours très solide et sérieuse à l'Est. Les recrutements d'Antoine Walker, Tony Delk, Al Harrington et Kenny Anderson ont été des flops. Walker a ainsi été tradé dès la mi-saison vers Boston, en échange notamment de Gary Payton, qui ne jouera pas le moindre match avec les Hawks, sera coupé, puis à nouveau signé par les Celtics...

La fin de la saison a été une véritable agonie pour Atlanta, avec 32 défaites sur les 35 derniers matches, avec des séries de 13 et 14 défaites. Eclaircie dans la grisaille, la victoire de Josh Smith au Slam Dunk Contest. Boris Diaw a fait partie de cette team affligeante, avant d'être tradé la saison suivante à Phoenix contre Joe Johnson notamment, ce qui s'est avéré très bon pour les deux équipes.

Onze ans plus tôt, Dallas avait réussi la même prouesse. Les Mavs, coachés par Quinn Buckner, n'avaient pas encore Jason Kidd, le troisième J du trio "JJJ". Avec les jeunes Jamal Mashburn et Jim Jackson, entourés de joueurs trop moyens ou blessés, la saison a été un calvaire, à peine moins que la précédente (voir plus bas). Les Texans ont perdu 23 de leur 24 premiers matches, avec une série de 20 défaites de rang entre novembre et décembre.

Le départ de Derek Harper à la mi-saison n'a pas changé grand chose et les petites prouesses au scoring de Mashburn et Jackson ont à peine éclipsé la médiocrité ambiante. Buckner a perdu son job au terme de la saison, sans grande surprise. Les arrivées de Dick Motta sur le banc et de Jason Kidd en NBA tout court ont rapidement changé la donne.