Top-30 : Les meilleurs punchlines NBA des rappeurs français

Top-30 : Les meilleurs punchlines NBA des rappeurs français

Rap et balle orange vont souvent de pairs. Les artistes français raffolent aussi de NBA et ils le mettent en avant dans leur son. Compilation classée.

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15. Jok’Air sur « Mon bébé »

« Oui j'étais dans l'erreur / Avant que tu swish dans mon cœur, comme un shot de Reggie Miller »

Petite note historique qui fait plaisir.

14. Freeze Corléone sur « Madara »

« Yeuz plissés comme Jeremy Lin / Vision slow-motion, C&S, s/o Jérémy Lean »

La punchline est plus technique qu’il n’y paraît. En tout cas, Freeze a une forme de fascination pour Jeremy Lin, à qui il a dédié tout un son du même nom.

« J'arrive chinois sur le terrain / J'me sens comme Jeremy Lin »

13. Freeze Corléone sur « Stretch Four »

« Glace dans les veines comme D-Lo/ J'ai un sabre comme stylo »

Encore un morceau fortement teinté de NBA pour Freeze Corléone, le plus grand fournisseur de références basket du game. Avec carrément un angle sur les intérieurs fuyants capables d’étirer les lignes. Et, dedans, cette petite punchline sur D’Angelo Russell.

12. Mister V sur « Thérapie »

« Outsider à la Spud Webb / Personne me prend pour un thug, wesh »

En tant que grand fan de basket, c’était sûr que Mister V lâcherait tout un tas de références NBA en se mettant au rap. Et pour le coup, Spud Webb, ça doit être inédit dans les sons français.

11. Sexion d’assaut sur « Mets pas celle-là »

« J’vais t’faire mal comme Shaquille O’Neal dans du 42 »

On a préféré éviter de mettre la suite de la punchline parce que c’était déjà assez embarrassant de placer la Sexion. Mais c’est vrai que ça doit faire mal.

10. Booba sur « Bakel City Gang »

« Barbu comme Carlos Boozer / C’était juste moi dans ton cul, t’as cru qu’on était plusieurs »

Pas mal. Très imagé. Peut-être même plus douloureux que Shaq dans du 42.

9. Orelsan sur « Changement »

« Ma génération Game Boy sniffe plus de lignes qu'à Tetris / Depuis qu'on préfère les paquets d'clopes aux paquets d'chips / Les sports d'équipe partent en vrille, y'a des grizzlies à Memphis / Maintenant les radios s'torchent avec la playlist »

C’est vrai que c’est complètement con, les Grizzlies de Memphis. Déménagez nous cette franchise ailleurs.

8. Veerus sur « Le contrôle »

« Car j'suis un prince, un pasteur, j'bénis la livraison / J'suis un facteur, comme Jigga ou Vince, je suis un Carter »

Bon son, belle punch.

7. Jok’Air sur « Yu-Gi-Oh »

« Dans le son comme sous les draps, j'innove / J'vis la mélodie des quartiers pauvres, la coke est blanche comme Kevin Love »

Pas sûr que Kevin Love ait envie d’être associé à de la cocaïne mais ça passe bien.

6. Freeze Corléone sur « Freeze Raël »

« Freeze Corleone aka The Collector, s/o Tical supreme neck protector / Sur la prod’, j'prends tes chevilles comme Professor and Bone Collector »

Ça part même en référence au street et à AND1. Fort.

5. Cassidy sur « Retour aux pyramides »

« J'ai eu mon pote Ill au fil, pour un deal, où l'on pouvait mettre pile au mille / Un plan géant comme Shaquille O'Neal »

En plein dans les années 90, Shaq est la grosse référence, sans mauvais jeu de mot. Et ce titre est un putain de classique.

4. Youssoupha sur « Alléluia / 1989 »

« On perd avec honneur, polémique / Je sais c'que ça fait d'être un loser : j'suis supporter des New York Knicks »

Quelle vie (de merde).

3. Alpha Wann sur « Langage crypté »

« L'argent soigne, fuck la pommade / Faut que le bénéf' triple, double comme Russell à Oklahoma »

Une punchline aussi dingue que les stats de Russell Westbrook au Thunder.

2. Flynt sur « Comme sur un playground »

« Dans mon équipe on a pas d'division / On tire pas sur les potos
On est fier de voir des frères percer comme Fadiga ou Moustapha Sonko »

Rien que pour cette référence à Moustapha Sonko, Flynt aurait pu mériter la première place. Mais on savait déjà que le rappeur parisien connaissait très bien le basket puisqu’on avait eu la chance de l’avoir en interview dans un ancien numéro REVERSE. En fait, tout le morceau est un enchaînement de punchlines sur la balle orange. En même temps, vu le titre, ça pouvait se deviner.

« Moi j'rap c'que j'aurais dit / Et ne joue ni les meurtriers comme Guy Georges et ni les faux cainris comme Georges Eddy / J'essaye d'être grand et fort à l'intérieur comme un pivot / Et de remplir mon agenda et mon frigo / J'n'ai ni changé de fusil ni d'épaule / Même si l'autoprod c'est souvent une belle action conclue par un air ball »

Lourd. Et la balle perdue pour Georges Eddy est magnifique, même si complètement gratuite.

1. Lino sur « Temps mort 2.0 »

« Jaune, violet, vert : mon côté militant est sceptique / Dans ma tête, c’est les Lakers contre les Celtics »

Même en parlant de NBA, Lino reste le numéro un. Avec une punchline, lourde de sens, qui met l’Homme devant ses contradictions. Que valent vraiment des convictions face à des billets de 100 (vert), 200 (jaune) et 500 (violet) euros ? Une lutte interne aussi engagée que celles entre les tuniques vertes des Celtics et leurs grands rivaux les Lakers, en mauves et ors, dans les années 80. Le G.O.A.T.

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