Qui sont les plus gros bad boys de l’histoire de la NBA ?

Prêts à tout pour gagner un match, il ne faisait pas bon tester ces mecs-là sur le terrain… ou en dehors. Sans ces 10 joueurs, la NBA n’aurait jamais été la même.

Qui sont les plus gros bad boys de l’histoire de la NBA ?

John Starks : « Antéchrist superStarks »

On aime ou on n’aime pas, mais John Starks avait un cœur immense et n’avait l’intention de reculer devant personne, même s’il s’agissait de Michael Jordan. Après tout, quand on n’a pas été drafté et que l’on a galéré pour se faire son trou, on n’a plus rien à perdre et tout à prouver. Starks et Jordan étaient les deux extrêmes du spectre des joueurs NBA : le joueur oublié passé par des ligues obscures qui garde toute sa vie l’épée de Damoclès au-dessus de sa tête, et la mégastar passée par une université prestigieuse et que la ligue entière protège constamment. Leur rivalité au milieu des années 90 n’en a été que plus intense, en particulier lors de la Finale de Conférence 1993 où Starks s’est définitivement fait un nom en froissant les nerfs du Bull. https://www.dailymotion.com/video/x6d9e33

Vernon Maxwell : « Mad Max »

Évidemment, avec un surnom comme celui-là, on ne s’attend pas à tomber sur un gentil garçon comme Stephen Curry. Mais Vernon Maxwell n’était pas spécialement méchant pour autant, juste extrêmement torturé, et la vie ne l’a pas aidé. Son casier est bien rempli, notamment par un incident regrettable en 1995 où Maxwell, accusant un fan de l’avoir chambré sur la fausse couche de sa femme, est allé le frapper dans les tribunes. Aussi imprévisible que talentueux, Maxwell n’hésitait pas à se frotter à plus costaud que lui pour défendre ses coéquipiers, comme en playoffs 1994, où une altercation avec Charles Barkley lui a coûté une deuxième expulsion consécutive. Ses coups de folie ballon en main et ses coups de sang étaient un régal pour les fans, mais un cauchemar pour ses coaches. https://www.youtube.com/watch?v=cN2pTxAUEhk

Xavier McDaniel : « X-Man »

Encore un joueur aux multiples vies, d’abord l’un des rares basketteurs à avoir été meilleur scoreur et rebondeur NCAA la même année, avec Wichita State, puis troisième option au sein d’un des Big Three les plus prolifiques en attaque de l’histoire (à Seattle, McDaniel, Tom Chambers et Dale Ellis sont tous les trois au-dessus de 23 points par match en 1986-87), avant d’enchaîner les postes douteux dans des ligues obscures après sa carrière de joueur. Mais c’est lors de son passage aux Knicks, évidemment, que Xavier McDaniel montre son vrai visage, poussant Jordan et les Bulls dans leurs derniers retranchements lors des playoffs 1992. Son surnom (« X-Man ») et son regard méchant en ont fait un personnage à part.

#XavierMcDaniel #ChokesOut #WesMatthews #BeatLA #ChokeOutLA #Xman #SeattleSupersonics #Supersonics #Seattle #Sonics #NBA #KnowYourSonicsHistory

Une publication partagée par NBA Seattle Supersonics (@seattlesupersonicsnba) le

Charles Oakley : « Badass »

S’il tournait à presque un double-double de moyenne en 2000-01, c’est avant le tip-off que Charles Oakley a frappé le plus fort cette saison-là. Ses exploits ont commencé par une expulsion avant même le début d’un match de pré-saison entre ses Raptors et les Sixers. Pendant l’échauffement, il est allé voir Tyrone Hill, qui lui devait 54 000 dollars après une partie de cartes, et lui a collé une baffe budspenceresque. Quelques mois plus tard, en avril, Oakley lui a violemment balancé un ballon sur la face à la fin d’un shootaround le matin avant une rencontre entre les deux équipes. 1 match sans solde et 10 000 dollars d’amende. L’intérieur des Sixers, qui devait en avoir marre d’appréhender chaque rencontre contre Toronto et a fini par régler ses dettes, n’a pas été la seule victime du Oak en 2001. Jeff McInnis et lui étaient visiblement sur le même plan cul. Alors, pendant l’échauffement, le Chêne est allé lui rappeler les grands principes de la Constitution américaine sur la propriété privée à l’aide d’une bonne grosse patate. Ce qui devait bien faire mal vu qu’il a fallu pas moins de cinq molosses de la sécu d’un casino de Vegas pour le tabasser en 2010 après une « altercation verbale »… En tout cas, jamais on avait vu joueur plus intense dans sa préparation d’avant-match. Charles Oakley, du Jack Daniels et very bad trip : l’anecdote culte de T-Mac

Stephen Jackson & Metta World Peace :

A lire dans REVERSE #39

Mentions honorables :

Kenyon Martin, Matt Barnes, James Johnson, Dale Davis, Zach Randolph...