Des joueurs des Knicks sous coke auraient-ils truqué des matches ?

Un informateur clame que des joueurs des Knicks auraient truqué des matches durant la saison 81-82 pour satisfaire leur dealer.

Des joueurs des Knicks sous coke auraient-ils truqué des matches ?
Voilà qui devrait faire passer les dernières exactions de Lamar Odom et de Michael Beasley pour des enfantillages. Selon les dernières rumeurs NBA rapportées par le New York Post, un informateur aurait révélé que des joueurs des New York Knicks auraient truqué des matches durant la saison 1981-82 pour rendre service à leur dealer de cocaïne. Une enquête du FBI aurait même été ouverte concernant « trois gros consommateurs de cocaïne des Knicks » et leur dealer, considéré alors comme « l’un des plus importants de toute la Côte Est ». Les joueurs auraient joué sur l’écart des matches sur lesquels pariait leur dealer.
« Le dealer était un parieur maladif qui misait d’habitude jusqu’à 300 dollars par match », raconte le Post.   « Mais en janvier 1982, il a commencé à placer des paris de 10 000 dollars sur les adversaires des Knicks, qu’il gagnait. »
En trois mois, il avait ainsi remporté six de ses 7 paris à 10 000 dollars ou plus, alors qu’il continuait de miser ses 300 dollars habituels sur les autres matches.
« Les trois joueurs des New York Knicks avaient donné… des tuyaux sur quand il fallait miser sur le fait qu’ils perdent. Ils l’ont fait à sept reprises et ils ont eu bon six fois », peut-on lire dans le rapport du FBI.
Selon l’une des taupes du FBI, certains joueurs se seraient mis à parier eux-aussi contre leur propre équipe et l’un d’entre eux auraient même dû une somme très importante d’argent à la famille Luchese, l’une des cinq branches de la mafia new-yorkaise. Les noms des joueurs en question n’ont pas été révélés, mais on se souvient qu’à l’époque, le leader de cette franchise n’était autre que Micheal Ray Richardson, lequel a été banni de la NBA à vie en 1986 pour avoir enfreint à trois reprises les règlements anti-drogue de la ligue. Interrogé par le New York Post, il a nié avoir participé à tout ceci.
« Hell no ! Nous n’avons jamais fait ça. »
Faute de preuves et de témoignages, le FBI avait dû arrêter son enquête en 1986. Bruits de couloirs, échanges en préparation, signatures à venir, retrouvez toutes les dernières rumeurs NBA en cliquant ici.