Paul George s’attendait à devenir un grand joueur

Candidat au titre de MVP et au titre NBA avec les Indiana Pacers, Paul George n'est pas surpris de sa réussite même s'il ne pensait pas arriver si vite aux sommets.

Paul George s’attendait à devenir un grand joueur
Une superstar est née lors des derniers playoffs. Dixième choix de draft, Paul George s’est révélé au grand public la saison dernière avant de monter à puissance au même rythme que les Indiana Pacers. LeBron James lui-même ne tarissait pas d’éloges au sujet de son jeune rival au terme d’une finale de Conférence remportée sur le fil par le Miami Heat (4-3).
« Il est vraiment bon, il va devenir l’un des meilleurs joueurs de la ligue », assurait le ‘King’ d’Akron après la deuxième rencontre de la série.
A trois jours de sa première titularisation au All-Star Game, preuve de sa popularité grandissante, Paul George est désormais considéré comme l’un des cinq meilleurs joueurs de la planète. Une surprise pour certain mais pas pour le Californien.
« Je m’attendais à ça. Mais je ne pensais pas que ça se ferait aussi vite. »
Paul George ne boxe pas dans la même catégorie que LeBron James et Kevin Durant mais c’est un joueur complet, capable de faire la différence des deux côtés des parquets. Les observateurs voient en lui le deuxième meilleur « two-way player » de la ligue après le quadruple MVP. La star des Pacers est la pierre angulaire du succès de la franchise d’Indianapolis alors qu’il n’a que 23 ans ! Pourtant, que ce soit au lycée, à Palmdale, ou à Fresno State, le joueur longiligne et polyvalent a toujours eu mal à se faire violence afin de dominer ses adversaires. Ce qui explique sa dixième place lors de la draft 2010, une cuvée dont il est le seul All-Star avec John Wall.
« C’est une histoire fantastique. Les gens ne savaient même pas s’il avait le potentiel d’un lottery pick à la faculté », s’exclame son coach Frank Vogel au Indy Star. « Il n’est pas l’élu. »
C’est David Morway, l’ancien GM des Pacers, qui a fait des pieds et des mains pour convaincre Larry Bird de miser sur Paul George. Même le président historique d’Indiana était sceptique lors de la draft. Le joueur formé aux Bulldogs de Fresno State a franchi les étapes rapidement, saison après saison.
« C’est un bosseur », prévient David West. « Il est resté humble, il a travaillé et il nous montre l’exemple. Ça a marché pour lui. Il est très, très, très bon, d’abord en défense et ensuite en attaque. »
Paul George n’a pas encore passé quatre saisons entières dans la ligue qu’il fait déjà l’unanimité. Reste à savoir désormais jusqu’où peut-il se hisser et jusqu’où pourra-t-il mener ses Indiana Pacers…