Pourquoi Phoenix devrait attirer plus de free agents

Pourquoi Phoenix devrait attirer plus de free agents

Les Phoenix Suns ont du mal à décrocher la signature d'un vrai joueur d'élite. Pourtant, les atouts sont là, en ville comme dans l'organisation.

Shaï MamouPar Shaï Mamou  | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Focus
On apprend cette semaine que les Phoenix Suns ont décroché un entretien avec Blake Griffin. Intéressant. Sauf qu'on redoute encore pour les fans de la franchise que le Clipper ne soit un énième gros poisson venu prendre la température avant de se tourner vers une organisation plus établie. On se souvient que LaMarcus Aldridge avait failli, selon ses propres dires, opter pour Phoenix il y a deux ans avant de signer avec les Spurs. On a presque envie de voir enfin un free agent de taille rejoindre l'Arizona. D'où notre idée de lister quelques atouts indéniables des Phoenix Suns.

L'une des meilleures fanbases de NBA

Pendant 20 ans, Phoenix a été une place forte de la ligue, avec six apparitions en finale de Conférence et une participation aux Finales en 1993. Aujourd'hui, les Suns restent sur 7 saisons consécutives sans la moindre participation aux playoffs. Le départ de l'icône Steve Nash et les résultats décevants auraient sans doute pu doucher l'enthousiasme des fans comme on l'a vu dans tant d'autres franchises. Or, les Suns continuent d'avoir un taux de remplissage de près de 90% à la Talking Stick Resort Arena. L'offre sportive est pourtant solide dans le coin, avec beaucoup d'équipes universitaires, les Cardinals, les Coyotes ou les Diamondbacks. Le public est loyal et prêt à soutenir et à s'enflammer à la moindre étincelle. Pour une star, c'est quand même appréciable.

Un Splash Bro en maturation

Les Warriors ont basé leur succès de 2015 (et en partie celui de 2017), sur la présence des deux meilleurs shooteurs de la ligue dans leur effectif. Devin Booker est l'un des seuls joueurs à avoir un ADN similaire dans la ligue. Et quand on sait que le jeu tend de plus en plus à s'écarter et à reposer sur l'adresse extérieure, parier sur la team qui possède le futur meilleur spécialiste en la matière a du sens. Pour rappel, Booker n'a pas encore 21 ans...

Le vrai plus gros talent de la Draft 2017

La cuvée 2017 regorge de joueurs extrêmement prometteurs au premier tour et il n'y a aucun scandale à avoir choisi Markelle Fultz en première position à un poste où les Sixers étaient déficients. Simplement, le joueur avec le plus gros "upside" de cette Draft n'est ni Fultz, ni Lonzo Ball ou qui que ce soit d'autre. S'il n'y avait pas eu cette configuration particulière avec un amas de meneurs surdoués et si sa discipline durant la saison NCAA n'avait pas soulevé quelques interrogations, Josh Jackson aurait pu être le 1st pick. Sur le terrain, avec le rythme et le tempo que devrait tenter d'imprimer Earl Watson cette saison, Jackson devrait sans doute donner rapidement envie à certains de rejoindre le groupe. Playmaking, énergie défensive et qualités athlétiques au-dessus du lot... On devrait vite voir de quel bois se chauffe l'ancien joueur de Kansas. http://www.dailymotion.com/video/x54pxqn_josh-jackson-la-pepite-de-kansas_sport

Une histoire à écrire

Gagner le 863e titre de l'histoire des Celtics ou des Lakers, c'est sympa, OK. Mais il n'y a probablement pas plus beau que d'être le premier à faire gagner un trophée à une ville et à une fanbase qui n'a jamais connu le succès. C'est l'une des raisons qui ont fait du comeback de LeBron à Cleveland une si belle histoire. Phoenix a eu droit à des avant-goûts de grandeur, mais jamais à l'ivresse de la victoire. Qui osera tenter de lui procurer ?

Phoenix, une ville attractive

Rejoindre une équipe, c'est aussi faire un choix de vie pour sa famille. Sans vouloir accabler des villes comme Detroit ou Milwaukee, il y a nettement moins funky que Phoenix parmi les 29 autres franchises NBA... Phoenix est la 5e ville du pays par sa taille, la 2e la plus sûre après San Diego et la n°1 au niveau de l'ensoleillement avec plus de 330 jours de soleil par an. Géographiquement, sa position est stratégique et attrayante. Phoenix est ainsi à 4 heures de route des pistes de ski, 4h du Grand Canyon et 5 heures de Monument Valley. En avion, Los Angeles n'est qu'à une heure. Fiscalement, l'Arizona est au 5e rang du classement des états offrant le taux d’imposition sur le revenu individuel le plus bas.

Une mascotte d'élite

Le Gorilla des Suns est une référence en NBA et beaucoup ont tenté en vain d'imiter son énergie et son côté loufoque. Chaque année, il réussit à faire parler de lui, comme en mars dernier avec ce plongeon impromptu lors d'un match face aux Wizards.
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