Popovich : « Chris Paul n’est pas à 100% »

Le coach des Spurs pense que le meneur des Clippers n'est pas à son meilleur niveau.

Popovich : « Chris Paul n’est pas à 100% »
Mené 3 à 0, Los Angeles est au bord de l'élimination. Défaits hier soir dans leur antre, seul un exploit légendaire pourrait désormais sauver les Clippers. Dominés dans tous les compartiments du jeu, l'équipe de Vinny Del Negro affiche ses limites aussi bien collectives qu'individuelles. Totalement à la rue depuis le début de la série, Chris Paul tourne en moyenne à 9.3 pts (30.8% aux shoots), 8.7 pds et 5.3 bps par match. Une ligne de stats peu flatteuse pour CP3, d'autant plus que le All-Star avait coutume de sortir grand vainqueur de ses affrontements directs face à Tony Parker, son modèle lors de son adolescence. Au sortir de la victoire 96 – 86 des siens sur le parquet du Staples Center, Gregg Popovich a avoué en conférence de presse que, pour lui, la star californienne n'était pas au top de sa forme.
« Je ne sais pas ce que Chris va dire, mais je pense qu'il n'est pas à 100% », a confié le coach texan. « Je le regarde, je connais ce gamin. Je sais ce qu'il peut faire, et je peux dire qu'il n'est pas à 100%. »
Obligé de composer avec un genou de plus en plus douloureux, Paul ne peut se livrer pleinement. Pour Del Negro, malgré la douleur, son meneur fait preuve d'un courage exemplaire et donne tout ce qu'il a pour offrir la victoire à ses partenaires.
« Chris se bat. Nous ne serions pas ici sans Chris. (…) Il signifie beaucoup pour l'équipe et l'organisation. Il donne tout ce qu'il a. J'irais à la bataille avec lui tous les jours de la semaine. »
Quant à lui, à un match de l'élimination, l'ex-maître à jouer des Hornets ne veut pas s'attarder sur sa situation personnelle et ne se réfugie pas derrière un quelconque prétexte pour expliquer sa baisse de régime.
« Je vais bien, je vais bien. Tout va bien. »
Reste que les Clippers sont désormais au pied du mur et qu'il leur faudra impérativement l'emporter cette nuit pour ne pas se faire sweeper.