Preview : Qu’attendre des Bleues à l’Eurobasket 2025 ?

Les Bleues débutent l'Eurobasket 2025 ce mercredi. Petit point sur leurs chances de remporter l'or et sur les joueuses à suivre pendant ce tournoi.

Preview : Qu’attendre des Bleues à l’Eurobasket 2025 ?

L'équipe de France féminine fait son entrée dans l'Eurobasket 2025 ce mercredi, avec le match d'ouverture du tournoi face à la Turquie (16h30). Les joueuses de Jean-Aimé Toupane ont été placées dans le groupe A, celui dont les rencontres se dérouleront au Pirée, en Grèce, en compagnie des Turques, de la Grèce et de la Suisse. Un premier tour très abordable, avant de passer aux choses sérieuses en quarts de finale.

L'objectif affiché par les vice-championnes olympiques est assez clair : remporter la première médaille d'or européenne pour l'équipe de France féminine depuis 2009. Petit problème : la moitié de l'équipe présente aux J.O. de Paris ne participera pas à l'aventure. Gabby Williams, Marine Johannès et Dominique Malonga ont choisi de rester en WNBA où la saison 2025 suit son cours, Marine Fauthoux s'est gravement blessée au genou, Alexia Chéry est en congé maternité et l'ancienne capitaine Sarah Michel-Boury a pris sa retraite.

Cela dit, le groupe reste talentueux et l'opportunité est même belle pour certaines filles de montrer qu'elles sont capables de prendre les rênes de l'équipe dans ce tournoi. On pense à la joueuse à suivre (voir ci-dessous), mais aussi à Iliana Rupert, excellente en Euroleague avec Mersin mais un peu plus discrète en sélection, Leila Lacan, championne de France avec Basket Landes, ou une "débutante" comme Pauline Astier, qui va rejoindre Prague et Valériane Ayayi, la nouvelle capitaine des Bleues, après de belles saisons à Bourges.

Le groupe tricolore

Arrières : Pauline Astier, Leila Lacan, Tima Pouye, Migna Touré, Romane Bernies

Ailières : Janelle Salaün, Valériane Ayayi, Marie-Paul Foppossi,

Intérieures : Iliana Rupert, Marième Badiane, Maëva Djaldi-Tabdi

Le point fort : la défense, un paramètre que Jean-Aimé Toupane a toujours mis au coeur de son projet depuis qu'il a succédé à Valérie Garnier. Malgré les absences, le niveau plancher des Bleues de ce côté du terrain reste très élevé et sans doute sans égal dans la compétition.

Le point faible : la force de frappe offensive, en l'absence de Gabby Williams, Marine Johannès et Marine Fauthoux. Charge aux autres de combler autant que possible le déficit de points par match.

La joueuse à suivre : Janelle Salaün

Janelle Salaün n'a que 23 ans, mais elle sort de deux dernières saisons exceptionnelles sur le plan individuel et collectif. Après avoir emmené Villeneuve en finale de l'Euroleague et jusqu'au titre de champion de France, puis participé à la campagne des Bleues aux Jeux Olympiques, elle a décroché le titre de championne d'Italie avec Schio, puis été élue dans la All-Euroleague Third Team.

Il y a quelques semaines, Janelle a rejoint les Golden State Valkyries, la nouvelle franchise de WNBA, et s'est rapidement faite remarquer. Juste avant de rejoindre l'équipe de France pour l'Eurobasket, elle a notamment signé une performance à 21 points et 8 rebonds lors d'une victoire en prolongation contre les Los Angeles Sparks. La saison prochaine, elle évoluera à Prague, le champion d'Europe, pour confirmer ce que l'on sait déjà, à savoir qu'elle est l'une des toutes meilleures joueuses d'Europe.

Dans ce tournoi, il sera intéressant de voir si Jean-Aimé Toupane s'appuiera davantage sur elle, notamment en attaque, en l'absences des deux gâchettes que sont Gabby Williams et Marine Johannès. La Parisienne a tout ce qu'il faut pour être dans le meilleur cinq du tournoi et aider les Bleues à décrocher, a minima, la médaille d'argent.

Les adversaires

Une seule équipe se présente au complet dans ce tournoi : la Belgique. Contrairement aux Bleues, aux Espagnoles et aux Allemandes notamment, les championnes d'Europe en titre  ont été épargnées par les blessures et, comme à chaque tournoi, peuvent s'appuyer sur un noyau dur de joueuses qui ne manquent jamais un rendez-vous international. Il y a évidemment la superstar Emma Meesseman, la meilleure joueuse d'Europe et l'une des meilleures du monde, mais aussi "les Julie", Allemand et Vanloo, qui forment un backcourt explosif au sein d'un collectif solide et toujours plaisant à voir évoluer. Les Belges seront favorites à leur propre succession, avec comme petite inconnue l'arrivée aux manettes du légendaire coach WNBA Mike Thibault, venu remplacer Rachid Meziane.

Il faudra se méfier des Espagnoles, qui ont un nombre important d'absences mais ont fait appel à des jeunes joueuses parmi les plus prometteuses du continent comme Awa Fam ou Iyana Martin, élue meilleure jeune d'Euroleague cette saison, en complément de l'inoxydable Alba Torrens et de l'excellent Raquel Carrera. Prudence aussi avec la Slovénie, qui rêve de décrocher une médaille grâce à sa top meneuse Teja Oblak et à l'Américaine naturalisée Jessica Shephard. On ne peut jamais vraiment écarter la Serbie de la discussion, même si le groupe semble léger autour de la géniale coach Marina Mljkovic et de la meneuse Yvonne Anderson.

La preview en vidéo

Le programme des Bleues et où les suivre

France-Turquie : Mercredi 18 juin, 16h30 sur TMC
France-Grèce : Jeudi 19 juin, 19h30 sur TF1
France-Suisse : Samedi 21 juin, 16h30 sur TMC

et Brochant en France !!
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Charge surtout à Toupane de (enfin) apporter des solutions offensivement à cette équipe ! Ce n'est pas son point fort jusqu'à présent...
Sinon, ca va être compliqué, il suffira aux adversaires de couper Rupert du ballon et de fermer l'accès à Salaun... Car ensuite bah ya pas grand chose :(
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