Les Spurs sont impatients d’en découdre avec le Heat

Les San Antonio Spurs sont impatients de débuter les finales NBA après plusieurs jours de lassitude, de repos et de practices.

Cela faisait un moment que les San Antonio Spurs n'avaient plus occupé l'espace public. En effet, les Texans se sont qualifiés pour la finale... le 27 mai dernier ! Ils ont donc pu bénéficier de nombreux jours de repos salvateurs pour les jambes lourdes de Manu Ginobili ou Tim Duncan, plus si jeunes. La dernière fois que le Big Three disputait une finale NBA, Mr Big Fundamental dépassait légèrement la trentaine. C'était déjà face à LeBron James, alors âgé de 22 ans. Balayé en quatre manches sèches par des Spurs surpuissants, le jeune joueur des Cavaliers a trouvé le réconfort du grand Tim :
"Cette ligue sera à toi d'ici peu de temps", avait alors lancé Duncan au jeune prodigue.
Six ans plus tard, Tim Duncan et les San Antonio Spurs ont l'occasion de décrocher un cinquième titre de champion NBA et de briser ainsi les rêves de back-to-back de James et ses coéquipiers. Pour cela, les joueurs de Gregg Popovich ont donc eu du temps pour récupérer et se préparer à l'affrontement final pendant que le Miami Heat luttait jusqu'au Game 7 pour se défaire des Indiana Pacers.
"Je crois que l'on a jamais eu autant de repos au cours de la saison", plaisante Danny Green interrogé par la presse à la sortie de l'entraînement. "On espère que ça va nous aider tout comme l'on espère qu'ils ont laissé des forces dans la bataille."
Pourtant, les jours de repos peuvent aussi s'apparenter à un cadeau empoisonné, une occasion de perdre le rythme de la compétition. Les San Antonio Spurs ont passé des journées à s'entraîner et à regarder une nouvelle fois les matches précédents. A l'inverse, l’adrénaline du Game 7 victorieux pourrait à peine être redescendue du côté des Floridiens.
"Ils seront plus dans le rythme que nous", prévient Tony Parker. "On espère que l'on sera seulement un peu rouillé durant la première période avant de mieux jouer en deuxième."
En retrouvant vite le rythme de la rencontre, les San Antonio Spurs pourraient alors jeter leur forces dans la rencontre à la fin, en spécialistes, pour créer le hold-up dès le premier match à Miami. Pour cela, ils auront besoin d'un Big Three en pleine forme et pourquoi pas un ou deux éclairs de génie de Manu Ginobili, prêt à en découdre :
"Vous voulez jouer, vous ne voulez pas perdre le rythme. Mais comme je le dis toujours, il vaut mieux gagner en quatre manches qu'en sept."
Une septième manche, on pourrait peut être y avoir droit pour cette finale entre la meilleure équipe de la décennie et celle qui prétend à la création d'une dynastie.