« Ils ont été plus physiques que nous. Alors, oui, on a raté des tirs ouverts mais on a surtout manqué de continuité en défense. On n’a jamais su faire trois bonnes séquences défensives de suite et ils ont fini par se mettre en confiance », confie le coach Svetislav Pesic.Une sélection serbe qui manque de rigueur, de dureté et même de caractère ? Un sacré décalage avec la tradition du pays et de ses équipes de basket. Mais au-delà du cliché, c’est tout de même un problème qui revient dès que la Serbie est attendue sur un tournoi. Elle donne l’impression de souffrir de son statut de favorite alors, qu’à l’inverse, elle brille quand personne ne l’attend. Comme en 2017, où elle s’est hissée en finale de l’Eurobasket malgré une montagne de forfaits. Il y avait justement pas mal d’absents là encore. Parce que si Jokic (32 points contre l’Italie) a tout tenté, il lui manquait à ses côtés Nikola Jovic, Bogdan Bogdanovic, Aleksej Pokusevski, Boban Marjanovic ou encore Milos Teodosic, non retenu par le coach. Mais ça ne peut pas juste être une excuse. Malgré tout ce vivier, les Serbes ont du boulot à accomplir pour se créer une nouvelle âme. Et là, ça risque de faire mal.
La Serbie a encore craqué…
Comme souvent depuis quelques années, les Serbes sont passés à côté d'une compétition dont ils étaient favoris.

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