Tony Parker a rencontré le président du PSG Nasser Al-Khelaifi

Tony Parker se rapproche doucement mais sûrement des dirigeants qataris.

Tony Parker a rencontré le président du PSG Nasser Al-Khelaifi
Alors que les relations entre Tony Parker et l'ASVEL sont des plus tendues ces derniers jours et que le meneur des Spurs n'a pas caché son agacement devant le manque d'ambition du club et de la direction, ce dernier semble se rapprocher de plus en plus du club de la capitale. En effet, alors qu'il avait déjà montré de l'intérêt pour le grand projet du PSG financé par la famille régnante du Qatar, Tony Parker a eu l'occasion de s'entretenir pendant 45 minutes dans un des salons du Parc des Princes mardi dernier à l'occasion du match de Champions League avec le président du PSG Nasser Al-Khelaifi. C'est ce que rapporte aujourd'hui le Parisien dans ses colonnes.
« Ce premier contact officiel entre Tony Parker et le Qatar intervient après une longue réunion entre le basketteur et Charles Biétry, vice-président de BeInSport, jeudi dernier au siège de la chaîne », écrit le journal.
Les actionnaires du PSG ne cachent plus leur volonté de créer un grand club omnisport à Paris et savent que le soutien de l'icone médiatique du basket français serait un plus indéniable pour lancer leur projet. Un projet qui pourrait bien séduire Tony Parker lui qui, a 30 ans et après avoir remporté plusieurs titres NBA, verrait certainement dans le fait de créer un grand club de basket à Paris un challenge à la hauteur de ses ambitions.
« La montée du hand et l’émergence du Paris Handball est une opportunité, pas une menace, a-t-il réagi. Ce qui arrive au hand est formidable. Nous échangeons avec ses dirigeants. Notre problème, c’est que nos meilleurs joueurs évoluent aux Etats-Unis, en NBA, une entreprise privée. Nous n’avons pas d’autre solution que de faire grandir l’économie de notre sport. Il faut consolider les clubs historiques et favoriser l’émergence de clubs forts. L’expérience du Paris Handball nous intéresse.  Le Qatar est le bienvenu, comme tous les autres puissants investisseurs. J’ai, par exemple, rendu visite à Louis Nicollin. Un chef d’entreprise, un passionné de basket. Je sollicite des personnes de ce type pour qu’on évolue. Il y a trois modèles économiques : le club traditionnel avec un budget équilibré entre les collectivités, le public et les partenaires. Un modèle du mécène providentiel. Enfin, le club omnisports, type Barcelone ou Paris. »