Tony Parker : « Le but ultime c’est d’être champion d’Europe »

Tony Parker s'impose plus que jamais comme l'un des meilleurs joueurs européens de l'histoire. Ce soir, il a de nouveau mené la France vers les sommets. Et dimanche, il pourrait enfin récolter cette médaille d'or tant convoitée.

Tony Parker : « Le but ultime c’est d’être champion d’Europe »
« C’est une grosse victoire pour le basket français, peut-être la plus belle de l’histoire. »
Tony Parker, le patron. On vous a souvent fait l’éloge du talent de Tony Parker. Et le meneur des Bleus a de nouveau prouvé ce soir qu’il méritait sa place dans l’histoire des meilleurs joueurs européens. Leader de l’équipe de France, Parker a notamment permis aux Bleus de ne pas prendre l’eau en première mi-temps malgré la large domination mentale des Espagnols. [superquote pos="d"]"J’étais très très énervé dans le vestiaire."[/superquote]Révolté, le meneur a pris le leadership sur le terrain mais également en dehors, puisque c’est lui qui, dans le vestiaire à la pause, a eu les mots pour déclencher un déclic chez ses coéquipiers.
« C’est un scénario de malade. A la mi-temps, faudra pas voir la vidéo. J’étais très très énervé dans le vestiaire. J’ai l’impression qu’on avait peur. En deuxième mi-temps, j’étais tellement fier de mon équipe. On a bien réagi, on a continué d’y croire. On n’a pas lâché. On met 20 pts en première, c’est dur. Mais j’y croyais. A la mi-temps, j’ai dit aux gars qu’un match c’est long. Je suis bien placé pour le savoir avec ce qui m’ait arrivé avec les Spurs. On a joué en équipe. Tout le monde a participé. On a défendu ensemble, on a attaqué ensemble. »
[superquote pos="d"]"En deuxième mi-temps, j’étais tellement fier de mon équipe. On a bien réagi, on a continué d’y croire."[/superquote]Battre l’Espagne, Tony Parker, Boris Diaw et Florent Piétrus en ont souvent rêvé. Aujourd’hui, ce rêve est devenu réalité.
« L’Espagne nous a poussé à devenir une meilleure équipe de basket, elle nous a poussé à être une meilleure équipe dans les moments chauds. Y’a deux ans, on les aurait peut-être loupé les lancers d’Antoine. Chaque année on progresse. J’espérais que la roue tourne. Fallait le faire. L’Espagne elle donne rien. On avait dit qu’il fallait être prêt. On commence le match avec deux pertes de balles, on se fait marcher dessus. Ça montre qu’on a encore une marge avec l’équipe de France. Une marge pour progresser et contre la Lituanie va falloir être prêt parce que la Lituanie c’est un gros morceau. »
La Lituanie sera la prochaine étape pour les Bleus. Les joueurs de Vincent Collet seront à 40 minutes d’une médaille d’or tant convoitée. A 40 minutes d’une nouvelle page pour l’histoire du basket français.
« Le but ultime c’est d’être champions d’Europe. Aller à deux finales de suite d’un Euro, c’est énorme. Mais ce n’est pas aussi énorme que quand tu gagnes. J’ai eu la chance de gagner trois fois avec les Spurs. Quand tu gagnes, ça c’est le rêve ultime. Le match ça va être une guerre contre la Lituanie et ça va être très très difficile. Va falloir aller la chercher. »
Y’a plus qu’à…