Top-10 : Les plus grandes finales NBA des années 90

La ligue a rendu disponible toutes les finales NBA depuis 1990 sur le League Pass. L'occasion pour nous de les classer, en commençant par les 90's.

Top-10 : Les plus grandes finales NBA des années 90

9. Finales NBA 1999

San Antonio Spurs - New York Knicks : 4-1

Plus défensif, tu meurs. En cinq matches, la barre des 90 points a été atteinte une seule fois, par les San Antonio Spurs dans le Game 4. Les New York Knicks sont restés sous les 80 points à trois reprises. Une vraie guerre des tranchées qui contraste avec le basket champagne proposé par les joueurs de Gregg Popovich quinze ans après. Le coach s’est toujours adapté à ce qui pouvait le faire gagner avec son effectif. Et en 1999, la clé, c’est un rideau de fer dans la raquette avec les tours jumelles Tim Duncan et David Robinson.

Bien que toujours placés mais encore jamais gagnants, les éperons ne faisaient pas forcément partis des grandissimes favoris avant le coup d’envoi de cette saison tronquée – 50 matches en régulière – par le lockout. Les joueurs sont arrivés hors de forme et le niveau de jeu a parfois été dégueulasse. Les Rockets, qui alignaient Hakeem Olajuwon, Scottie Pippen et Charles Barkley, ont déçu. Tout comme les Lakers de Shaquille O’Neal et Kobe Bryant. La saison marquait un changement d’ère après le départ de Michael Jordan à la retraite (again) et le démantèlement des Bulls.

David Robinson et Tim Duncan

Les Spurs ont su tirer leur épingle du jeu en s’appuyant sur un immense Duncan, logiquement élu MVP des finales avec des moyennes de 27 points et 14 rebonds. Le premier de ses cinq sacres. Si un match est à revoir, c’est peut-être celui du titre, le Game 5, extrêmement serré et conclu sur le score « ridicule » (avec des guillemets, hein) de 78 à 77. Un match au cours duquel Avery Johnson a inscrit le game winner.

Les Knicks ont perdu les armes à la main mais ils sont revenus de tellement loin avec une équipe de charognards menée par Latrell Sprewell, Allan Houston, la carcasse de Larry Johnson et un Patrick Ewing sur les rotules, remplacés par le jeune Marcus Camby. Et oui, ça date. Les joueurs de Jeff Van Gundy ont réussi l’exploit de se hisser en finales après avoir fini huitièmes de la Conférence Est. New York n’a toujours pas revu ce stade de la compétition depuis.