Tyreke Evans : une blessure mystérieuse et très douloureuse

La blessure de Tyreke Evans commence à préoccuper sérieusement son entraîneur, sans solution face à la situation.

Tyreke Evans : une blessure mystérieuse et très douloureuse
Blessé au genou depuis un choc subi le 27 novembre contre Minnesota, Tyreke Evans a manqué sept des dix derniers matches des Kings. Dimanche, lors de la défaite contre Denver, il a dû quitter le parquet après seulement dix minutes tant la douleur devenait insupportable. Hier soir, il n'est pas entré en jeu face à Phoenix. Pourtant, une nouvelle IRM n’a révélé aucun dégât majeur. Une situation préoccupante pour son coach, Keith Smart, qui ne sait plus vraiment comment aider son joueur dont il attendait énormément en début de saison mais qui joue diminué depuis le début du mois.
 « Je pense que les docteurs et le staff technique ont fait tout ce qu’ils pouvaient. Maintenant, il a atteint son degré de tolérance vis-à-vis de la douleur », explique un Smart apparemment démuni face à la situation. « Il joue à un poste où il change beaucoup de direction, où il sollicite beaucoup ses appuis et où il doit accélérer. Ce n’est pas un big man qui doit se contenter de tenir sa place et courir tout droit. »
Evans suit toujours un traitement quotidien pour soigner son genou. Ce qui inquiète surtout son entraîneur, c’est de voir son joueur appréhender la douleur et tester son articulation avant chaque match pour être certain de ne pas souffrir.
« Il doit être capable de faire des allers retours sur le terrain, de courir après les arrières, les meneurs et de changer de direction », ajoute Smart. « A chaque fois qu’il fait ça, ça exerce une pression sur son genou. Tout dépend de comment il supporte la douleur, mais il doit voir s’il peut tenir car pour le moment, on ne peut rien faire d’autre. »
En clair, l’arrière de Sacto doit désormais serrer les dents en attendant que ça passe… En espérant pour lui que la guérison intervienne rapidement car les Kings restent sur cinq défaites consécutives avant une fin de mois de folie qui les verra affronter Golden State, les Clippers, les Blazers, les Knicks et enfin les Celtics. Pas vraiment le meilleur des calendriers pour faire souffler un joueur considéré comme majeur...