Vince Carter : « J’ai repensé à mon shoot raté de 2001 »

Auteur du shoot de la gagne la nuit dernière au terme d'un match d'anthologie, Vince Carter a enfin effacé un sombre souvenir vieux de 13 ans.

Vince Carter : « J’ai repensé à mon shoot raté de 2001 »
Sauveur des Mavs dans le Game 3 grâce à un incroyable buzzer beater, Vince Carter a bien mérité la standing ovation qui a accompagné sa sortie du parquet de l'American Airlines Center. Peu en vue pendant toute la soirée, le vétéran des Mavs est sorti de sa boîte au meilleur des moments pour permettre à Dallas de prendre l'avantage dans la série. Et si l'option privilégiée par Rick Carlisle avant le temps mort était plutôt celle de chercher un Monta Ellis en état de grâce (29 pts cette nuit), le coach texan avait prévenu son sixième homme qu'il devait lui aussi se tenir prêt à faire feu.
« Nous avons pris le temps de pour comprendre comment ils allaient défendre sur Monta. Et on s’est rendu compte que ce serait compliqué. Il m’a dit qu’il fallait que je sois prêt mon shoot. J’ai répondu : ‘Ok, pas de problème. »
En faisant mouche, celui qui doit désormais se contenter d'un rôle de sixième homme a une nouvelle fois démontré que son entraîneur pouvait compter sur lui dans les moments les plus chauds. L'ancienne vedette des Raptors s'est également délesté d'un lourd fardeau qu'il traînait depuis 2001 et un shoot manqué en demi-finales de Conférence face aux Sixers dans les ultimes instants du Game Seven
« Je n’ai pas peur des shoots sous pression et de prendre le tir de la gagne », ajoute-t-il. « Et ça ne me dérange pas de les rater et de devoir gérer ça par la suite. Je pense que c’est cette mentalité qui m’aide et qui me permet de prendre ce genre de shoot avec confiance. Parfois, il vous arrive de les rater – comme en 2001 - et de devoir vivre avec ça jusqu’à ce que l’occasion se représente. »
Un échec qui est pourtant venu le hanter à nouveau pendant le temps mort précédant l'action.
« Pour être honnête, j’ai pensé à ça pendant le temps mort. Mais dans ma tête, j’étais prêt. J’avais déjà tiré avant que l'action se déroule et avant que j’ai la balle main. Je suis simplement heureux que ça ait marché. »
Un sentiment de bonheur intense partagé par son entraîneur, ravi que les efforts consentis par l'ancienne superstar pour s'adapter à un rôle plus en retrait aient enfin été récompensés.
« L’exécution de son shoot a été géniale. Vraiment », s'est réjoui Rick Carlisle. « Vince le mérite tellement. Il a été très bon et il nous a apporté tellement de bonnes choses. Vous espérez toujours qu’un mec comme lui puisse connaître ce genre de moment dans un match de playoffs. »