C’est lui-même qui l’a posté sur son compte Instagram hier soir. Victor Wembanyama a publié des photos de son été dans lesquelles on aperçoit notamment Snoop Dogg et Daniel Radcliffe, des moines et, surtout, une légende texane, monsieur Hakeem Olajuwon. Le Français s’est offert une masterclass de fondamentaux auprès de “The Dream”, référence ultime en NBA pour tous les intérieurs en quête de fondamentaux.
Olajuwon n’était pas seulement un pivot dominant ; il était un virtuose du footwork. Ses rythmes, son timing et sa fluidité sont restés inégalés — et c’est précisément ce qui peut aider Wembanyama à franchir un cap. Car si le Français est déjà une menace extérieure unique pour un joueur de sa taille, il lui manque encore une vraie panoplie intérieure capable de punir systématiquement dans la peinture.
Travailler avec “The Dream”, c’est s’initier à l’art des spins, pivots, fakes et fadeaways exécutés avec une économie de pas et une efficacité maximale. Avec ses bras interminables, Wembanyama n’aurait besoin que d’un demi-mètre d’espace pour transformer ces moves en armes imparables.
À court terme, cette immersion pourrait lui permettre de gagner en constance près du cercle, et pas seulement à distance. De varier ses attaques pour ne pas dépendre (que) du tir extérieur et ainsi devenir une menace post-up crédible, forçant les défenses à doubler et libérant ainsi ses coéquipiers. Ces derniers ont d'ailleurs apprécié l'idée et l'ont signalé dans les coms.
Au-delà du scoring, c’est une marche vers la complétude : dominer partout, du périmètre jusqu’au cœur de la raquette.
Pourquoi Wembanyama aurait gagné beaucoup plus d'argent il y a 30 ans
