Andrew Wiggins, le fantasme ABSOLU… 30 ans après Michael Jordan

Andrew Wiggins fait fantasmer tous les GM de NBA. Et on les comprend, vraiment.

Andrew Wiggins, le fantasme ABSOLU… 30 ans après Michael Jordan
A l'heure où la free agency 2013 est sur le point de prendre fin et où les GM sont déjà en train de préparer leur petit sac de plage après des mois de juin et juillet bien chargés, certains cancres de la NBA ont les yeux qui brillent. Pas en pensant à leurs futures soirées endiablées au bar de la plage à siroter des Mojitos en s'essayant au Cha-cha-cha. Pas non plus en regardant leur roster pour la saison à venir, non, non, non, surtout pas. Plus l'effectif sera dégueux (ou pas trop honteux), mieux ce sera. Non, celui qui fait fantasmer toute la planète basket et surtout les mauvais élèves du moment, n'est autre qu'Andrew Wiggins. Nous n'allons rien vous apprendre en vous disant que le kid est un phénomène exceptionnel, qu'il possède des qualités athlétiques et techniques hors du commun et que son corps, bien qu'encore un peu frêle (91 kg), est déjà presque prêt pour faire exploser toutes les raquettes de NBA... et le cœur de tous les fans de ballon orange. 203 cm de pur produit basket. Un jump digne de Vince Carter dans ses jeunes années, un dribble létal, une vitesse de déplacement hors norme, une capacité à attaquer le cercle aussi destabilisante que les dernières photos d'Irina Shayk dans GQ et un sourire à 1 million de dollars. Ce fameux sourire... En le regardant évoluer au milieu des journalistes du monde entier, on aurait presque l'impression d'être monté dans la DeLorean avec Doc et Marty pour se taper un retour en arrière, 30 ans plus tôt. 2013............ 1983. Le jeune Michael Jordan pose dans sa petite chambre du campus de North Carolina avec un parapluie, un polo et un 501 moulant. Ambiance 80's. Mais le sourire est déjà bankable. Jordan n'a pas encore marqué un seul point en NBA mais certains sentent que le kid a de l'or sous les sneakers. Et pas seulement les gars de Nike. Chicago, ville sinistrée et morose décroche la palme. L'équipe devient la franchise de sport la plus populaire de la planète pendant plus de 15 ans. Plus hype tu meurs. Le phénomène est mondial et ne cessera de s'amplifier pendant 10 ans. 2013. Retour vers le futur. Michael vient de fêter ses 50 piges. Kobe Bryant, son digne héritier, débarqué dans la ligue 12 ans après le maître, soigne une grave blessure pour espérer encore prolonger sa déjà mythique carrière. LeBron James, arrivé en NBA 20 ans après que le phénomène Jordan soit apparu - MJ prendra sa retraite l'année de l'arrivée de LBJ, transition parfaite ? - est sur le toit du monde et devrait y rester un moment. Kevin Durant a laissé passer sa chance l'année dernière et ne devrait pas revoir les finales de si tôt. Brooklyn tente un coup de poker façon "vieille école". New York, eux aussi très joueurs, n'ont finalement pas eu le tirage escompté (la fameuse paire d'as ressemble plus à une paire de valets) mais maintiennent leur bluff et relancent à coups de Bargnani et de MWP. Chicago veut retrouver son MVP. Boston est mort. Les Lakers aussi. San Antonio y croit encore. Indiana aussi. La NBA est dense, compétitive, mais manque de fraîcheur. Loi des séries, renouvellement des générations, la NBA a besoin depuis toujours d'icônes. Et, curieusement, c'est presque à intervalles réguliers qu'elles se présentent naturellement à nous. 1973 : Julius Erving / 1984 : Michael Jordan / 1996 : Kobe Bryant / 2003 : LeBron James / 2014 : Andrew Wiggins ? Depuis 5 ans, la draft ne nous a pas ramené grand chose. Mis à part les dunks surpuissants de Blake Griffin, la barbe de Harden et la vitesse fragile de Kyrie Irving, dur de parler de renouveau. Comme après une longue période de chaleur étouffante, les fans attendent l'orage et le petit vent frais qui va avec. Cette bouffée de fraîcheur viendra-t-elle du Canada ? Aucun doute. Si on attend évidemment la confirmation avec la première saison d'Andrew Wiggins à Kansas, on n'a pas vu un pareil engouement et un tel consensus autour d'un futur n°1 de la draft depuis LeBron James (2003) ou Tim Duncan (1997), voire Shaquille O'Neal (1992). Et ce frémissement si particulier. Ce petit truc qui vous fait dire qu'il va se passer quelque chose de grand. Ce sentiment que le basket va à nouveau vous faire frémir comme un ado qui regarde son premier All-Star Game nocturne ou qui découvre sa première mixtape And1. Ce sentiment est partout. Pour les plus vieux, ou ceux qui ont comblé leurs lacunes malgré leur jeune age, ces mix d'Andrew Wiggins ne vous rappellent pas un peu les frissons que vous aviez en visionnant soir après soir les VHS de Michael Jordan sur votre vieux combi Philips ? Un peu, quand même, non ? Merde ! Où sont mes Jumpsoles ?

2013 - Andrew Wiggins

[youtube hd="1"]http://www.youtube.com/watch?v=W_yXBh_8Ocw[/youtube]

2003 - LeBron James

[youtube hd="1"]http://www.youtube.com/watch?v=nJ0MzIhrBz0[/youtube]

1995 - Kobe Bryant

[youtube hd="0"]http://www.youtube.com/watch?v=F5IOsDZ8CQM[/youtube]

1983 - Michael Jordan

[youtube hd="1"]http://www.youtube.com/watch?v=YQKUaZBHCOo[/youtube]  

Photos 1983 : Souvenir, souvenir...

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