Anthony Bennett toujours dans le dur

Le #1 de la draft n'a toujours pas marqué de paniers en NBA. Et si tout ceci était un jeu ?

Il avait eu droit à un trophée hier, on se disait que cette infamie allait décider Anthony Bennett à se libérer et à aller enfin marquer ce premier panier en NBA. Que nenni, les deux malheureux points inscrits en 4 matches par le numéro 1 de la dernière draft sont toujours le fruit des 2 lancer-francs inscrits contre Brooklyn lors du match d'ouverture, remporté par Kyrie Irving et les siens. Si, hier, le rookie Michael Carter-Williams est rentré dans l'histoire pour être le premier rookie à être nommé joueur de la semaine (exploit seulement réalisé par Shaq en 1992 jusque-là), Anthony Bennett n'est pas loin d'entrer également dans les livres d'histoires puisqu'une telle gabégie offensive sur les 4 premiers matches de la saison n'était plus arrivée à un premier choix de draft depuis 1966, comme le rappelle Alex Kennedy dans son tweet. Le numéro 1 de cette draft 1966, Cazzie Russell, avait tout de même inscrit 31 pts en 4 matches (moyenne de 7,75) mais en grande partie dû à son troisième match, au cours duquel il avait marqué 20 pts (contre Boston, dans un match perdu de... 29 pts). Pour rassurer un peu les fans des Cavs, Cazzie Russell avait quand même fini la saison à 11,3 pts de moyenne et a effectué une carrière de plus de 10 ans (66-78) en NBA avec une moyenne de 15,5 pts par match, gagnant même un titre en 1970 avec les Knicks (l'équipe l'ayant drafté) et ayant glané une sélection au All-Star Game en 1972. Un peu de retard à l'allumage donc mais, au final, une carrière que beaucoup de ses contemporains auraient pu lui envier. Ses highlights de la semaine : [youtube hd="0"]http://www.youtube.com/watch?v=rtu42ErphGg[/youtube] Il n'empêche que, pour l'instant, le shot-chart d'Anthony Bennett sur nba.com nous rappelle fortement son maillot, avec le rouge dominant... Du coup, on a eu l'idée d'instaurer le "bingo Anthony Bennett". Il lui reste actuellement 7 cases à compléter avant de terminer un chef-d'oeuvre dont serait fier Gilbert Montagné (ou Ray Charles, si on veut rester dans les références outre-atlantiques...). A gagner ? Une paire de moufles BS pour cet hiver qui s'annonce dur, à Cleveland encore plus qu'ailleurs...