Blake Griffin : « Quand je shoote maintenant, je sais que ça va rentrer »

Blake Griffin a travailler dur sur son shoot et ça commence à payer cette saison.

Blake Griffin : « Quand je shoote maintenant, je sais que ça va rentrer »
Les moves poste bas, le sens du rebond, la dureté au contact, le sens de la passe, le handle, la rapidité, tout cela, Blake Griffin l’avait déjà dans son arsenal. Mais pour franchir un nouveau cap et espérer rejoindre LeBron James, Kevin Durant, Derrick Rose ou Kobe Bryant dans le club des « indéfendables » de la NBA, il lui restait encore un domaine dans lequel progresser : le shoot. C’est ce sur quoi il s’est concentré tout l’été avec le concours de Bob Thate, le coach spécialiste du shoot chez les Los Angeles Clippers, et le travail fourni commence à payer.
« Je me sens bien plus constant et à l’aise maintenant », a confié Blake Griffin à Jovan Buha d’ESPN. « Quand je shoote maintenant, je sais que ça va rentrer. Je ne me pose plus de questions. »
Ceci marque déjà une nette progression dans le développement de Blake Griffin à qui les défenses préfèrent la plupart du temps laisser du champ pour le dissuader d’attaquer le cercle. Cette saison, il prend d’ailleurs de plus en plus de tirs à trois mètres ou plus (l’an dernier, 61,3% de ses tirs étaient pris à moins de trois mètres du panier). Une donnée qui, si elle devait se confirmer et surtout s’il pouvait prendre des tirs d’encore un peu plus loin, pourrait permettre à étirer les défenses pour donner plus de champ à Chris Paul pour opérer. Le plus gros problème dans sa mécanique, selon Bob Thate, c’est que Blake Griffin a du mal à cerner le bon moment pour lâcher le ballon lors du tir et qu’il lui arrive ne pas le faire au moment où il arrive au sommet de son saut.
« La plupart du temps, quand je shoote et que je rate, c’est parce que je garde la balle un peu trop long et que je tir en redescendant. Ma position est bien meilleure qu’avant parce que je saute bien plus droit… maintenant je bosse surtout sur le fait de shooter quand je suis dans la phase ascendante de mon saut. »
Un travail de fond qui se ressent également aux lancers francs où Quake est passé de 52,1% de réussite l’an dernier à 62,7%.
« J’espère aller aux lancers maintenant. Ça me prend du temps, mais j’ai bien plus confiance dans ma capacité à les mettre. J’ai le sentiment d’avoir trouvé mon shoot, il ne me reste plus qu’à continuer de bosser dessus. »
S’il parvient à devenir ne serait-ce que décent aux lancers francs et dangereux dans les tirs du poste haut, ça va vraiment devenir un calvaire d’essayer de le stopper puisqu’il a également encore progressé dans son efficacité en bas...