Pourquoi Chris Paul doit rejoindre les San Antonio Spurs

Free agent le plus convoité cet été, on vous explique pourquoi Chris Paul doit impérativement quitter les Clippers pour rejoindre les San Antonio Spurs.

Pourquoi Chris Paul doit rejoindre les San Antonio Spurs

Parce que San Antonio est la seule franchise à l'Ouest à pouvoir taper les Warriors

Depuis des années on parle de la conférence Ouest comme la plus relevée, ce qui n'est pas faux. Mais observons les cinq dernières années, deux finales pour les Spurs et trois (série en cours) pour les Warriors. À une époque où on loue la diversité de l'Ouest, il n'y a finalement que deux franchises qui émergent de façon régulière. Et depuis l'arrivée de Kevin Durant à Oakland, c'est presque une dictature qui est mise en place. Il n'y a qu'à regarder les playoffs des Dubs, 4-0, 4-0, 4-0, merci, aurevoir. L'arrivée de Chris Paul dans l'escouade de Gregg Popovich placerait enfin une équipe à la hauteur des Dubs, sur le papier. Un Big Three CP3-Leonard-Aldridge pourrait affronter cette armada les yeux dans les yeux, et si la mayonnaise prend bien, revoir les Spurs en finale serait plus que probable.

Parce que Chris Paul mérite enfin son Big Three

Le temps où les stars étaient réparties dans les autres franchises est révolue, qu'on le veuille ou non. La NBA moderne, ce sont les Big Three. LeBron James l'avait à Miami et à Cleveland, Kevin Durant l'a aux Warriors, Chris Paul doit avoir le sien aux Spurs. Imaginez son talent cumulé au robot Kawhi Leonard et à LaMarcus Aldridge, on aurait là une association à faire baver plus d'un GM. Leonard est une vraie superstar, bien plus que Blake Griffin et cette comptabilité, avec Chris Paul à la baguette pourrait faire des dégâts. Rajoutez LaMarcus Aldridge, qui serait bien plus à l'aise dans ce rôle de 3e larron, comme Chris Bosh ou Kevin Love, et vous avez le Big Three idéal (sans compter les TP, Gino, Simmons et cie) pour reprendre le contrôle de l'Ouest, voir de la ligue. À 32 ans, Chris Paul n'a jamais eu ça dans toute sa carrière (merci David Stern), et il est temps pour lui de reprendre son destin en main via cette free agency.

Parce que Gregg Popovich n'est pas Doc Rivers

Doc Rivers survit aujourd'hui sur son titre de 2008 où il a amené les Celtics au sommet. Depuis, le coach des Clippers souffle plus souvent le froid que le chaud. Comment perdre cette série face à Houston en menant 3-1 et en ayant battu les Spurs, champions en titre, au premier tour ? Son coaching et sa façon de gérer cette double casquette entraîneur/président est loin de faire l'unanimité. Les cas Josh Smith, Lance Stephenson ou encore Glen Davis sont les parfaits exemples des difficultés que rencontrent Doc Rivers depuis son arrivée à LA. De l'autre côté, il y a Gregg Popovich, certainement dans les trois meilleurs coaches de l'histoire. Gourou d'un collectif presque parfait, il est surtout totalement capable de gérer ce Big Three comme il l'a fait au moment des heures de gloire du trio Parker-Duncan-Ginobili. Un coach cinq fois champion, ça pèse dans le choix, surtout quand on n'a jamais dépassé le 2e tour.

Parce que les Clippers ne peuvent pas y arriver

L'heure est pour le moment à une prolongation aux Clippers. Mais, on a bien vu avec Kevin Durant que les pronostics peuvent être déjoués en un seul battement de cil. Et lorsque Chris Paul analysera ce qui est le mieux pour lui, il se rendra compte que l'effectif de Los Angeles ne pourra jamais concurrencer les Warriors ou même les Spurs actuels. Blake Griffin tout le temps sur le carreau et free agent, DeAndre Jordan incapable de réussir un move deux fois de suite, J.J Redick qui devrait se barrer, comment Paul peut-il ambitionner quelque chose avec ça ? Sans oublier de rappeler qu'un mauvais sort a été lancée sur la franchise à sa création et qu'elle est condamné à vivre éternellement sans pouvoir toucher le graal. À presque 33 ans, il n'a plus le temps pour ces conneries et quitter LA ne pourra que l'aider à se défaire de cette réputation de loser.

Parce que LeBron lui dira que l'argent doit être un sacrifice nécessaire

En l'état actuel des choses, les San Antonio Spurs ne peuvent pas accueillir pour Chris Paul pour le maximum, loin de là. Et même si la franchise texane venait à faire le ménage en se débarrassant de Pau Gasol, les 200 millions seront loin. Mais s'il veut réellement rejoindre une équipe taillée pour le titre, il lui est nécessaire de faire une croix sur plusieurs dizaine de millions. À l'époque, son pote LeBron avait fait des efforts financiers pour rejoindre Wade et Bosh au Heat. Toutes proportions gardées bien évidemment, les salaires d'aujourd'hui ne sont pas ceux de 2010. Il rappelle souvent ce qu'il a sacrifié pour atteindre ses deux titres avec Miami. À Chris Paul de l'imiter, et qui n'aimerait pas voir l'un des meilleurs meneurs de la ligue au contact du Spurs Basketball. Rendez-vous en juillet.