Jerry West a menacé de quitter les Warriors pour Klay Thompson !

Jerry West a rejoint les Golden State Warriors en 2011 en tant que conseiller principal et il a milité pour que Klay Thompson ne soit pas tradé.

Jerry West a menacé de quitter les Warriors pour Klay Thompson !
On ignore si Klay Thompson était au courant de cette histoire mais s’il l’a appris aujourd’hui, il va être touché. L’été dernier, alors que Kevin Love était au sommet de son art et qu’il était plus que jamais sur le départ, les Golden State Warriors ont essayé de l’enrôler. Flip Saunders, GM et coach des Minnesota Timberwolves, voulait Klay Thompson en monnaie d’échange. Jerry West, qui a rejoint la franchise californienne en 2011 en tant que conseiller principal (et un petit peu propriétaire), est alors intervenu. Chris Ballard de Sport Illustrated raconte le rôle qu’a joué « Mister logo » dans ce non-échange.
« Peut-être que la plus grande contribution de Jerry West a eu lieu l’été dernier, lorsqu’il s’est opposé au trade qui tournait autour de Klay Thompson et Kevin Love. West a directement dit qu’échanger Thompson contre Love serait une énorme erreur, notamment à cause des piètres qualités défensive de l'ailier-fort. De plus, l’ancien meneur était certain que l’arrière allait continuer de progresser et de donner une ligne d’arrière potentiellement Hall of Famer aux Golden State Warriors ».
Une chose est sûre, Jerry West a eu le nez fin puisque Klay Thompson a définitivement confirmé son potentiel cette saison en devenant la deuxième option offensive de la franchise. Chris Ballard continu son récit.
« Il était tellement sûr de lui que, d’après une personne proche des négociations, il a menacé de démissionner si les Warriors acceptaient ce trade. Par chance, Jerry West n’a pas eu à le faire ».
Qui sait ce qui serait arrivé si Klay Thompson avait rejoint les Minnesota Timberwolves en échange de Kevin Love ? On ne le saura jamais.  En tout cas, les dirigeants des Warriors doivent remercier Jerry West (et Steve Kerr, qui était également contre ce trade) tous les jours de les avoir forcés à refuser cet échange, qui semblait pourtant être une bonne affaire. L’arrière aussi doit être content d'être là où il est.