NBA 2K19, nos premières impressions

On vous parle des nouveautés et améliorations de NBA 2K19, le jeu phare qui sortira le 11 septembre prochain sous sa forme classique.

NBA 2K19, nos premières impressions
Chaque année, la sortie du nouvel opus de NBA 2K est un petit événement. Il faut reconnaître que 2K Sports propose à chaque fois un produit assez ahurissant dont on aurait à peine osé rêver quand on se prenait pour MJ à NBA Live sur Super Nintendo, ou même dans les premiers NBA 2K sur Dreamcast (RIP). On a pu tester NBA 2K19 quelques jours avant sa sortie et les premières impressions sans surprise très bonnes.

La nouveauté qui tue : le mode Takeover

Vous vous souvenez des joueurs "on fire" dans le cultissime NBA Jam ? Et bien dans l'idée, il y a de ça. Jusqu'ici, un joueur en réussite se voyait affublé d'une icône rappelant au gamer que continuer de l'alimenter serait une bonne idée. Cette fois, chaque joueur dispose d'une manière qui lui est propre de dominer un match ou de le renverser, d'où le terme Takeover. A chaque fois qu'un joueur utilise l'une de ses forces (dribble, contre, shoot, etc...), une jauge, le "takeover-mètre" se remplit. Une fois qu'elle a atteint son maximum, celle-ci débloque de nouvelles animations de jeu en fonction, évidemment, de leur profil de joueur (voir ci-dessous avec Draymond Green). Stephen Curry ne va pas soudainement se mettre à contrer tout le monde. En revanche, il peut devenir plus meurtrier au niveau du dribble ou du shoot grâce à cette activation symbolisée par un badge. Comme ça, ça vous paraît peut-être un peu flou. Mais l'idée est que n'importe qui sur le terrain peut changer le cours d'un match si on lui permet d'exploiter au maximum l'une de ses meilleures armes. Pour checker où en est le "take-over mètre" de vos joueurs, il suffit de bloquer le joystick gauche vers le haut. Plusieurs joueurs peuvent activer leur boost en même temps et offrir des combinaisons innovantes sur le terrain.

Le retour qui fait du bien : la jauge sur les lay-up

Dans NBA 2K18, l'absence de barre de shoot sur les lay-up était un peu perturbante et provoquait quelques ratés pas très réalises. Chaque type de finition exige un timing différent, ce qui va obliger les joueurs à expérimenter les nuances avant d'être des maîtres du double-pas.

Les ajustements

- Vous aussi vous aviez un peu de mal à défendre à l'intérieur face à ce pote qui campait avec son pivot ? La défense "in the paint" a été facilitée et la possibilité de bousculer un peu les planteurs de tente accrue. Préparez vous à de belles bastons, un peu à l'ancienne, dans ce secteur. - Sur ce que l'on a pu voir, même s'il ne s'agit que de quelques matches, les bugs de collision et les visuels farfelus avec la jambe d'untel qui transperce l'oreille d'un autre ont été presque tous éliminés. Graphiquement, c'est convaincant. - Chaque année ou presque, les joueurs se plaignent des interceptions. Trop imprévisibles, trop aléatoires et pas assez fidèles à la réalité pour les plus grincheux. 2K a tenté de remédier à ça avec un nouveau système de zone qui prend en compte la situation dans laquelle se trouve le passeur et sa vulnérabilité. Sur la première prise en main, on peut au moins en déduire qu'il est plus facile d'identifier le bon moment pour ne serait-ce que tenter l'interception. Le taux de réussite est assez élevé sur les games que l'on a disputés. A voir sur du plus long terme. - Dans le Neighborhood, que beaucoup jugeaient trop vaste et usant à explorer/exploiter, les terrains et activités sont désormais au centre des lieux. Le design a été repensé et accéder aux différents spots sera nettement moins pénible. Les développeurs ont aussi tenté de proposer plus d'interaction que dans 2K18, notamment via de nouveaux jeux. L'esprit de l'univers reste sinon le même et il faudra juger sur du plus long terme sa pertinence. - La mécanique de dribble est encore plus réaliste. Le timing est fin. Il est bien moins facile d'enclencher le mode "je drive et fonce dans le tas en vitesse".

Les impressions en vrac

- Joel Embiid était déjà bon dans NBA 2K18. Là, bien utilisé, c'en sera presque indécent tant il est mobile, propre et efficace des deux côtés du terrain.  - LeBron est toujours un tank. Son utilisation parait plus fluide encore que dans le précédent opus. - Les Warriors avec DeMarcus Cousins c'est interdit aux -18 ans. - La bande son de Travis Scott est excellente. - Le mode histoire, que vous avez pu tester dans le Prélude, est bien fichu et le casting est excellent. Michael Rapaport forever.