Les incroyables pickup games de Michael Jordan pendant le tournage de Space Jam

Michael Jordan était un tel monstre de travail qu'il organisait des pickup games avec d'autres stars NBA alors qu'il était en plein tournage de Space Jam

Les incroyables pickup games de Michael Jordan pendant le tournage de Space Jam
Ce lundi, 'The Last Game' est revenu sur la première retraite de Michael Jordan après le titre de 93. 18 mois qui lui ont permis de retrouver la motivation nécessaire et faire le deuil de la mort de son père. Mais passer autant de temps sans compétition n'est pas sans conséquence, même pour le plus grand. Il s'estimait lui-même à 80% au moment de son retour en mars 95. Éliminé par le Magic de Shaq et Penny, MJ avait passé un été à travailler pour transformer son corps de joueur de baseball en celui d'un basketteur. Celui qu'il était lors du premier Three Peat. "Ç'a été très dur", a-t-il admis. Mais en parallèle, Jordan était engagé dans un tout autre projet, Space Jam. Afin qu'il puisse travailler sur le site du tournage, Warner Bros était allé jusqu'à lui construire sa propre salle. "His Airness" avait donc deux emplois du temps bien distincts. Celui d'acteur la journée avant de reprendre son habit de lumière le soir. En plus de soulever de la fonte et de faire du travail individuel, il avait également pris une autre habitude, celle d'organiser des pick up games.

Michael Jordan, ce "vampire"

Sauf que ceux-ci étaient d'un niveau incroyable. On y voyait régulièrement des stars comme Charles Barkley, Pat Ewing ou encore Reggie Miller. Le shooteur des Pacers se souvient très bien de ces soirées passées au fameux "Dome" de Michael Jordan, non sans avoir été impressionné par l'hôte.

"C'était les meilleurs matches. Il n'y avait pas d'arbitre, on annonçait les fautes nous-mêmes. Ça pouvait être rugueux.

Je ne sais pas comment il faisait pour tourner toute la journée et ensuite avoir une telle énergie pendant 3 heures le soir.

Parfois, on jouait jusqu'à 22h. Il retrouvait la forme et le matin, il commençait à 6 ou 7h. Ce mec était comme un vampire."

Une machine qui a amené quelques mois plus tard ses Chicago Bulls sur le toit du monde, pour la quatrième fois en six ans. Le tout en réalisant la meilleure saison de l'histoire (avant le 73-9 des Warriors en 15-16).