Comme d’habitude, c’est le bordel aux Knicks

Ambitieuse ou en reconstruction, la franchise de la grosse pomme est toujours instable et sujette aux crises.

Comme d’habitude, c’est le bordel aux Knicks
Carmelo Anthony et Phil Jackson partis, il était légitime de penser que les New York Knicks retrouveraient un peu de sérénité. Un peu mais pas trop non plus. Car même au cours d'une première semaine d'une saison sans enjeux - l'organisation se dit ouvertement en transition (comme c'est le cas depuis 2000) - les membres de la franchise arrivent à se trouver des problèmes. Déjà, l'équipe de Jeff Hornacek est l'une des deux seules, avec les Chicago Bulls, à n'avoir gagné aucun match jusqu'à présent. Ensuite, Courtney Lee a balancé dans la presse que plusieurs de ses coéquipiers ne connaissaient même pas les systèmes de jeu. A peine revenu au bercail, Tim Hardaway Jr en a rajouté une couche.

"On court sur le terrain comme si nous ne savions pas ce que nous étions en train de faire. Il va falloir qu'on se remette à bosser les systèmes à l'entraînement", expliquait le jeune joueur. 

Trois matches et c'est déjà le bordel. Le tout pendant que les jeunes Willy Hernangomez et Frank Ntilikina (touché au genou) chauffent le banc. Pendant ce temps, les fans grincent des dents et grondent. Avec en fond sonore les rumeurs d'un éventuel transfert d'Eric Bledsoe. Le bordel. Mais bon, tout va bien, les New York Knicks vont finir par gagner un match. Si, si, c'est Kristaps Porzingis qui le dit.

"Dans ma tête, nous allons gagner des matches. Je n'ai aucun doute sur le fait que nous allons finir par gagner."

Sans blague. Bon ben s'il en est tellement persuadé, tout va bien après tout.