Toutes les cuvées du Hall of Fame ne me font pas le même effet. Cette année n'est pas anecdotique pour moi et elle est vraiment de celles qui me font me rendre compte que je vieillis... Elle est dans tous les cas de qualité et j'ai hâte de découvrir les speeches et les hommages autour de la cérémonie la nuit prochaine, tant le casting me plait.
- Carmelo Anthony : j'ai été fasciné par le Melo de Syracuse, qui est l'une des première équipes universitaires dont j'ai pu suivre les matches avec régularité. J'ai aimé le joueur tout au long de sa carrière, quand bien même il lui a manqué ce côté winner/tueur pour faire mieux. Son arrivée à New York, même si le trade était ridicule, a été hyper émouvante. J'ai aussi eu la chance de couvrir l'équipe sur place lors de la saison 2013-2014 et "Melo" a toujours été l'un des plus disponibles et agréables, malgré les résultats sportifs décevants. Quelques années après, on a aussi pu réaliser une interview à deux, avec Antoine, de Carmelo Anthony au Quai 54 et c'était un super moment. Et je n'ai même pas parler du Melo de Team USA, légende à part !
- Dwight Howard : en tant que fan du Magic, D12 m'a fait rêver. Athlétiquement, défensivement, quel monstre... Et quel showman aussi ! Il n'était pas la tasse de thé de tout le monde, mais le plaisir qu'il semblait prendre à se donner en spectacle, que ce soit sur des All-Star Weekend ou entre deux matches, c'était quand même rafraichissant. La suite de sa carrière a été plus irrégulière et sa cote de popularité a chuté, mais je reste persuadé que son absence du top 75 all-time est une anomalie.
- Sue Bird : "Tata Suzanne", non seulement c'est l'une de mes joueuses préférées, mais c'est aussi l'un de mes êtres humains, parmi les célébrités évidemment, préférés. Il y a une classe, une humilité et en même temps un charisme gigantesques qui émanent de Sue Bird, que ce soit sur ou en dehors du terrain. Sa reconversion à la tête du média Together et maintenant comme GM de Team USA, tout en restant présente comme analyste, c'est une masterclass. Je l'ai toujours dit, mais dans les "repas rêvés" avec des stars, un dîner chez les Bird-Rapinoe pour parler basket, foot et choses de la vie, c'est en tout haut de la wishlist.
- Maya Moore : j'ai adoré écrire sur Maya dans le Mook "More than Ballers", autour de l'histoire qui l'a poussée à stopper sa carrière : faire libérer un homme injustement condamné à 20 ans de prison (il est devenu son mari) et se battre pour une meilleure justice sociale. Avant ça, même sur un temps limité, elle peut quand même prétendre au statut de GOAT tant elle été merveilleuse sur les parquets de WNBA avec les Minnesota Lynx. J'aurais aimé la voir encore 4-5 ans et pourquoi pas contre la génération actuelle, mais il y a parfois plus important que le basket dans la vie.
- Sylvia Fowles : l'une des stars les plus sous-cotés de WNBA, une joueuse incroyable, à la personnalité aussi calme et humble que son physique et ses capacités athlétiques sont impressionnantes. Une légende des Lynx, elle aussi, mais aussi de Team USA et du basket américain tout court, avec un record all-time de rebonds après lequel Angel Reese va gentiment courir d'ici quelques années.
No disrespect pour les autres entrants, mais c'est un peu plus anecdotique pour moi sentimentalement.