Chef-d’œuvre de… présaison : Draymond Green et Jarred Vanderbilt ont transformé un simple écran en petite étincelle dimanche à San Francisco.
Sur un tir primé de Stephen Curry, Green pose un gros pick qui envoie Vanderbilt au sol. Dans la foulée, au moment où Draymond recule, Vando semble lui accrocher les pieds, intentionnel ou pas, peu importe : les deux se font face, s’invectivent quelques secondes, avant que les coéquipiers ne s’interposent.
Rien de dramatique, mais assez pour rappeler que Warriors–Lakers, même en octobre, ne joue jamais à moitié.
Draymond Green and Jarred Vanderbilt got HEATED after Draymond's screen for Steph Curry's triple 👀pic.twitter.com/Hle5YPRBiL
— ClutchPoints (@ClutchPoints) October 6, 2025
Début de 2e quart-temps : écran dur de Green pour libérer Curry, Vanderbilt tombe, le tir part… et la tension monte. Sur le repli, Draymond trébuche sur Vanderbilt resté au sol ; quelques mots fleuris, des gestes de bras, regards plantés. Le corps arbitral et les bancs calment tout ça en dix secondes chrono.
Côté tableau d’affichage, Golden State s’impose 111–103 pour son opener, porté par une adresse propre et un banc remuant (Moses Moody à 19 pts, 35 passes pour les Warriors). Les Lakers, diminués et en gestion de cadres, se sont accrochés en fin de match, Gabe Vincent menant la marque (16 pts) et Vanderbilt signant une ligne complète (9 pts, 7 rbds, 4 pds, 3 int). La séquence Draymond-Vanderbilt n’a débouché sur aucune exclusion, chacun a repris son rôle - l’un en pivot-organisateur et chef de meute, l’autre en glue guy qui met la pression partout.
Oui, c’est la présaison. Mais les deux franchises portent une rivalité récente (playoffs et joutes médiatiques). Pour Draymond, ces micro-duels font partie du package : poser le ton physique, réclamer de l’espace pour Curry, tester les limites tout en envoyant un message aux arbitres... même en octobre. Pour Vanderbilt, signer ce genre de bras de fer dès l’automne, c’est rappeler sa valeur défensive dans une rotation où la bataille des minutes est réelle.
Ne vous attendez pas à des dissertations post-match : pas de quote marquante côté vestiaires à l’heure où l’on écrit. La ligue ne devrait pas aller plus loin qu’un rappel à l’ordre si la séquence est revue. Sur le plan sportif, Golden State a montré une exécution déjà solide (mouvement de balle, spacing), tandis que L.A. a trouvé de la combativité en fin de rencontre, malgré l’adresse irrégulière.