7 matches de suspension pour Metta World Peace

La NBA vient de rendre sa décision suite au fameux coup de coude de MWP sur James Harden

Alexis BoisselPar Alexis Boissel | Publié  | BasketSession.com / NEWS
7 matches de suspension pour Metta World Peace
L'ailier des Lakers Metta World Peace vient d'être suspendu pour une durée de 7 matches par les instances de la NBA. On se souvient que MWP, autrefois connu sous le nom de Ron Artest, avait frappé James Harden avec son coude dimanche dernier, provoquant une commotion cérébrale chez le 6è homme d'OKC. World Peace avait plaidé le geste involontaire mais les images, spectaculaires, jouent clairement en sa défaveur. "Nous sommes déterminés à prendre des mesures appropriées pour protéger la sécurité des joueurs de NBA, en imposant des sanctions contre des joueurs ayant un passé violent sur le terrain", a expliqué David Stern, le patron de la NBA. World Peace paie donc aussi avec cette suspension de 7 matches son passé chargé en frasques en tout genre. C'est évidemment un coup dur pour les Lakers qui perdent un de leurs joueurs les plus en forme ces derniers temps (14 points, 4 rebonds et 3 passes en avril) pour, au moins, le premier tour des playoffs. Mais vu la violence du geste et les antécédents du garçon, on pouvait s'attendre à une sanction beaucoup plus lourde. Une suspension qui tombe au plus mauvais moment pour les Lakers qui devront désormais se passer de lui et, à son retour, se demander s'ils peuvent vraiment lui faire confiance... à condition bien entendu que L.A. ne se soit pas fait sortir des playoffs en son absence. A 32 ans, après avoir fait d'énormes efforts pour changer de comportement et d'image, RonRon semble être revenu à la case départ. Fran Franschilla, le consultant d'ESPN qui a coaché Artest lorsqu'il était à St John n'est pas très étonné.
"C'est tout lui ça", a-t-il expliqué à Yahoo!Sports. "Il était déjà comme ça la première fois que je l'ai rencontré, quand il avait 14-15 ans à La Salle Academy à New York. Sa plus grande force a toujours été sa plus grande faiblesse : ce vrai sens accru de la compétition. C'est un compétiteur maladif. Ça a fait de lui le joueur qu'il est et c'est ce qui lui a causé des problèmes. Je pensais que je pouvais le contrôler parce qu'à l'époque j'étais fou. Avec les gamins de New York comme lui, il faut leur montrer qu'on n'a pas peur et surtout qu'on n'a pas peur d'eux, ce qui était mon cas. Mais au bout du compte, il ne peut tout simplement pas se contrôler."
Les Lakers le savent bien...
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