Aldridge en mode All Star pour torpiller les Spurs

Les Spurs ont mal commencé leur rodeo trip. Les joueurs de Gregg Popovich se sont inclinés cette nuit au Rose Garden de Portland (99-86), ternissant à peine leur bilan désormais porté à 40 victoires pour 8 défaites. La faute à un collectif de Portland bien en place et surtout à un homme dont on reparlera […]

Aldridge en mode All Star pour torpiller les Spurs
Les Spurs ont mal commencé leur rodeo trip. Les joueurs de Gregg Popovich se sont inclinés cette nuit au Rose Garden de Portland (99-86), ternissant à peine leur bilan désormais porté à 40 victoires pour 8 défaites. La faute à un collectif de Portland bien en place et surtout à un homme dont on reparlera dans les lignes qui vont suivre. Les premières minutes de ce match laissent craindre que les Blazers ne pourront rien face au leader de la Ligue, intouchable lors de la plupart de ses sorties cette année. Batum et ses coéquipiers sont stressés et hyper maladroits alors qu’en face Duncan et Blair se régalent dans une raquette bien vide sans Marcus Camby. Il faudra l’intervention de « Monsieur » LaMarcus Aldridge (record en carrière à 40 pts, 10 rbds) pour bousculer la donne. Après avoir vu les siens menés de 7 points, le nouveau go-to-guy de la franchise de l’Oregon se met en marche et pas à moitié ! Avec 16 points dans le 1er quart, le power forward confirme les propos de Nicolas Batum qui avait expliqué pourquoi son coéquipier méritait d’être All Star. Il est vrai qu’Aldridge force le respect dans tout ce qu’il fait. Même lorsqu’il vient dunker sur Tim Duncan, l’ancien lieutenant de Roy le fait avec humilité, sans le moindre regard déplacé. Le deuxième quart voit l’éveil d’un autre extraterrestre. Dejuan Blair bouffe littéralement un Joel Przybilla complètement à la rue dans la raquette et se permet de regagner les vestiaires avec 14 points et 11 rebonds (6 offensifs). Le Sophomore des Spurs restera étonnamment bloqué à ce total jusqu’à la fin de la partie car handicapé par les fautes et donc benché par Pop. Malgré la domination intérieure de San Antonio, les Blazers tiennent bon et finissent même la première mi-temps avec un avantage de 5 pts (52-47), Aldridge étant bien relayé par Miller (18 pts, 9 pds) et Matthews (21 pts), précieux jusqu’au bout. Le 3e quart voit les Texans revenir progressivement et même prendre les devants à plusieurs reprises sous l’impulsion de Ginobili (17 pts à 6/18) et Duncan (15 pts, 7 rbds), Tony Parker réalisant l’un de ses matchs les plus anonymes depuis longtemps (6 pts, 4 pds). Mais SA n’est pas totalement dans son assiette comme en témoigne la passe gaguesque de McDyess vers l’arbitre en le prenant pour un coéquipier. En bon assassin des parquets, El Manu met les deux équipes à égalité avant le dernier quart grâce à un tir primé (77-77). C’est dans les 12 dernières minutes de ce match que les Spurs vont complètement exploser. Contrairement à d’habitude, les remplaçants de SA ne sont quasiment d’aucune utilité et ne peuvent soutenir leurs leaders en petite forme. Les 13 points d’Aldridge, intenable dos au panier, à mi-distance ou dans les airs font la différence. Nico Batum aura lui réalisé un match assez moyen (8 pts, 6 rbds), restant sur le banc lors du gros passage de son équipe. En voyant son power forward de coéquipier sortir sous l’ovation d’un Rose Garden réclamant sa présence à LA le 20 février prochain, Brandon Roy, toujours en costume, avait les yeux plein d’envie. Même sans lui et Greg Oden, sa team reste capable d’accrocher n’importe quelle équipe. Imaginez-là au complet… [youtube]http://www.youtube.com/watch?v=pwpk2qsl9Fo&feature=feedu[/youtube]