Amen Thompson a-t-il vraiment ce qu’il faut pour devenir une star ?

Amen Thompson brille par séquences avec les Houston Rockets, mais a-t-il le profil pour devenir une vraie star NBA ?

Amen Thompson a-t-il vraiment ce qu’il faut pour devenir une star ?

Amen Thompson intrigue autant qu’il divise depuis le début de saison. Auteur d’une prestation complète face à Toronto (18 points, 9 rebonds, 7 passes) lors de la victoire de Houston (139-121), le jeune joueur continue d’attirer l’attention. Dans le CQFR de jeudi, nos deux journalistes se sont penchés sur son évolution et sur la question que tout le monde se pose déjà : Amen Thompson peut-il réellement devenir une star à Houston ?

Une fin de match qui change tout

Les Rockets ont dominé les Raptors avec autorité, notamment au rebond (53 à 22), et Amen Thompson a fini fort après un début de match poussif. « J’étais déjà en train de me préparer à parler d’un mauvais match d’Amen Thompson et de son début de saison pas fou », reconnaît Antoine. « Et finalement, il a bien terminé. »

La rencontre a aussi confirmé l’effet du changement de cinq majeur à Houston, qui joue désormais plus grand et plus équilibré. Privé de Fred VanVleet, Amen Thompson a dû assumer davantage de création, un rôle dans lequel il s’est montré plus à l’aise au fil du match.

Une progression réelle, mais un plafond encore flou

S’il impressionne par son activité, son intelligence défensive et sa polyvalence, le jeune Rocket n’a pas encore convaincu sur son potentiel offensif.

Ceux qui imaginent Amen Thompson comme une future star se trompent peut-être un peu, selon Antoine. « Ce n’est pas un numéro un d’équipe, et même numéro deux, je ne le vois pas comme ça. »

Son jeu est encore décrit comme “brut”, ce qui reste normal pour un joueur en apprentissage. Thompson n’a que 21 ans et découvre le rôle d’initiateur principal dans une équipe ambitieuse.

Un joueur déjà indispensable aux Rockets

Si sa marge de progression offensive est évidente, Amen Thompson reste essentiel dans le collectif d’Ime Udoka. Sa défense sur plusieurs postes, son sens du timing et son impact physique font déjà la différence.

« Ça ne le rend pas moins indispensable », souligne Shaï. « Sa valeur, elle est incommensurable. C’est un joueur avec un bagage énorme. Tout ce qu’il apporte en défense et là où il va encore progresser, c’est énorme. »

Sa capacité à influencer un match sans être le scoreur principal illustre un profil rare, que Houston veut continuer à développer.

Le défi de la confirmation

Amen Thompson n’est plus une surprise. Après une première saison prometteuse, il doit désormais répondre à des défenses préparées pour lui.

« Tout le monde a remarqué que c’était un joueur incroyable l’année dernière. Maintenant il est attendu, les équipes adverses le ciblent », rappelle Shaï.

Son adaptation à cette nouvelle attention sera déterminante. S’il parvient à stabiliser son jeu offensif et à maintenir son impact défensif, il pourrait franchir le cap qu’on attend de lui. Pour l’instant, il reste un joueur majeur dans une équipe en plein essor - et une promesse encore ouverte.

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C'est encore tôt pour le dire, mais j'ai trouvé que ça s'enflammait un peu trop l'an dernier.

Je me rappelle par exemple, quand ça parlait d'un possible trade de Giannis à Houston ou SA en fin de playoffs, avoir entendu "Est-ce que Castle et des picks pourrait vraiment convaincre les Bucks s'ils peuvent aller chercher Amen?". Et ma réflexion avait été : "en quoi Thompson est-il plus prometteur qu'un Castle?". Eh bien je me pose toujours la question. Ce sont deux joueurs prometteurs avec plus ou moins les mêmes qualités et les mêmes lacunes, même si le style semble un peu plus délié chez Thompson. Et Castle part de moins loin sur son shoot extérieur par exemple.

Au final, Amen a un skill set proche de celui de Giannis. Mais avec 10cm et 15kg en moins, ce qui fait une sacré différence quand on a un style de jeu basé sur l'explosivité et le drive.

Ca reste un joueur très intriguant, qui peut être un candidat au DPOY tous les ans et apporter du scoring en transition et du playmaking. Mais probablement pas plus que la troisième option offensive d'une équipe. A moins d'un progrès drastique sur son tir longue distance, mais quand à 22 ans, t'es à 20% en carrière et que t'attaques la saison sur un 0/10 à 3pts, le plus probable c'est quand même que tu ne deviennes jamais un shooteur.

Pour sa défense, j'ai aussi envie de faire un parallèle avec Flagg, qui connait des débuts difficiles : donner la mène à un point forward en n'alignant que des joueurs de frontcourt autour, il semble que ça ne marche pas.
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