Ben Simmons a repris du poil de la bête

Discret lors des matches précédents, Ben Simmons a été décisif lors de la victoire des Philadelphia Sixers contre les Toronto Raptors hier soir.

Ben Simmons a repris du poil de la bête
C’était un Game 6 crucial pour les Philadelphia Sixers. Win orstay home, où se disputait le match hier soir. Interdiction de perdre donc. Battus lors des deux dernières rencontres, Jimmy Butler, 25 points, et les siens ont bien réagi pour rester en vie. L’arrière All-Star était au cœur de ce succès primordial. Comme souvent, il ne s’est pas caché dans les moments chauds et il a répondu présent quand son équipe avait besoin de lui. Mais il n’était pas le seul. Il a été parfaitement épaulé par un Ben Simmons enfin tranchant. L’Australien a inscrit 21 points à 9 sur 13 aux tirs pour terminer deuxième meilleur marqueur de son équipe. C’est plus que son total cumulé sur ses deux dernières sorties dans les Games  et 5. C’est dire. Une performance qui est le résultat d’un changement d’état d’esprit. Et là encore, ça part de Butler. Le vétéran a grondé son jeune coéquipier. Pas pour l’enfoncer mais pour l’encourager à se montrer plus agressif ballon en main. Et le premier choix de la draft 2016 l’a écouté. Il s’est exécuté. Ça a fait la différence. Il était effectivement assez passif lors matches précédents. Ce n’est pas toujours facile pour lui de trouver sa place au sein de ce cinq majeur dont la complémentarité reste à revoir – mais qui reste paradoxalement assez efficace. Butler a besoin du ballon au cours de ces playoffs. Parce qu’il est le meilleur joueur de Philadelphie, du moins sur cette série avec un Joel Embiid malade et bien limité par Marc Gasol. Ça laisse parfois moins d’espace et d’opportunités pour Simmons. Les deux brillent rarement en même temps. C’était le cas hier soir. Et c’est tout bénéfique pour les Sixers. Parce que quand Ben Simmons va, tout va pour Philly. Ses dix points en première mi-temps ont mis les Sixers sur les bons rails. Surtout, ça a aussi eu un impact sur tout le reste de son jeu. Il était actif aux quatre coins du parquet. En défense sur Kawhi Leonard, limité sous les 30 points (29 à 9 sur 20). Aux rebonds (8) avec d’ailleurs une superbe claquette. Et à la passe, avec 6 caviars distribués.

« Ce qu’il a fait aujourd’hui explique pourquoi c’est un All-Star à 22 ans », résumait son coach, Brett Brown.

Jeune mais capable de tenir sous la pression. Il devra encore le prouver lors du prochain match, un Game 7 qui s’annonce déjà épique.