Boston Celtics : outsiders crédibles ou saison de transition ?

Privés de Tatum, les Celtics ne renoncent à rien. Avec Jaylen Brown en leader et un collectif rodé, Boston reste un outsider solide à l’Est.

Boston Celtics : outsiders crédibles ou saison de transition ?

Les Boston Celtics ne font plus de bruit depuis la blessure de Jayson Tatum… mais ils n’ont pas disparu pour autant. Dans le CQFR, Antoine et Shaï se sont interrogés sur ce qu’ils peuvent viser cette année ? Nos chroniqueurs voient une équipe « middle » qui sait exactement qui elle est et comment elle veut jouer. Dans une Conférence Est très ouverte, Boston a une vraie carte à jouer - et plusieurs chemins possibles pour transformer cette saison en réussite.

Une identité claire (et assumée)

Point souvent oublié quand on compare les « outsiders » de l’Est : Boston a une philosophie de jeu lisible. Les Celtics vont mettre du volume à 3-points et ils ont des joueurs calibrés pour appliquer ce plan. Ce n’est pas l’effectif le plus clinquant de la ligue, mais c’est une équipe cohérente et bien coachée, avec des rôles mieux définis que chez bien des concurrents de leur zone.

Brown en n°1, un backcourt fiable, des options qui scorent

Sans Tatum, Jaylen Brown devient la tête d’affiche. Nos journalistes le rappellent : c’est une vraie star, passée par les finales NBA, capable d’emmener un groupe dès la saison régulière. À ses côtés, Derrick White représente la force stable par excellence. Payton Pritchard, lui, a le profil d’un titulaire NBA dans ce contexte : rythme, spacing, confiance.

Surtout, Boston possède un scoreur capable de gros cartons en sortie de banc (profil « micro-ondes »), Anfernee Simons. Dans une rotation où le spacing est central, ce type de profil punit les seconds cinq adverses et garantit qu’il y a toujours un moteur offensif sur le parquet.

Derrière, des joueurs de rotation solides - certains sous-estimés parce que moins connus du grand public - peuvent contribuer tout de suite : ailes « 3-and-D », intérieurs énergétiques, jeunes qui poussent. L’an dernier déjà, plusieurs d’entre eux ont eu des minutes et des responsabilités. Ils ne partent pas de zéro.

Le vrai point d’interrogation : l’intérieur

La perte d’un vétéran majeur à l’intérieur, Al Horford, pèse sur la profondeur. C’est le secteur où il faudra que des profils se révèlent : protecteurs de cercle, rebondeurs, finisseurs sur short-roll. Boston n’a pas besoin de stars ici, mais d’exécution fiable et d’une présence au rebond pour ne pas dilapider l’avantage créé par le tir extérieur.

Le « cas Tatum » : deux scénarios très différents

Si Boston gagne sans lui et s’installe dans le top 6 / haut du play-in, le retour de Tatum (évoqué autour de mars, à manier avec prudence) pourrait rehausser le plafond de l’équipe et la rendre dangereuse sur une série.

Si le début de saison déraille, inutile de forcer un retour précipité : on développe les jeunes, on capitalise sur l’identité de jeu, on sécurise un meilleur pick à la draft. Dans ce cas, la saison reste utile - et le projet, lisible.

Objectif réaliste… et menace au play-in

Notre rédaction voit Boston entre la 6e et la 8e place, avec une vraie possibilité de play-offs via le play-in. Et franchement, qui a envie d’affronter ces Celtics-là en match couperet ? Expérience collective, cadre tactique clair, un n°1 établi (Brown), un backcourt sûr et un banc capable d’allumer : sur un soir, c’est un poison.

Verdict

Non, Boston n’est pas hors-jeu. Oui, les Celtics peuvent être un véritable outsider à l’Est. Leur plancher est plus solide qu’on ne le dit, leur identité est fixée, et leur plafond dépendra de deux leviers : la tenue du secteur intérieur… et la trajectoire du dossier Tatum. Dans une conférence où tout peut s’ouvrir très vite, c’est largement suffisant pour viser une place en play-offs — et pour embêter beaucoup de monde au printemps.

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Non, en ce qui me concerne.

Brown, White font d'excellent n°2 et 3 pour un outsider top team, mais pas les leaders d'un outsider. Et le secteur intérieur est un des plus faibles de la ligue.

Evidemment ça dépend aussi de la date du retour de Tatum, et de l'état de forme, mais sans il me sembe être une équipe de play in, sixième place au mieux.
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