[ITW] Brad Stevens analyse la série contre Cleveland

[ITW] Brad Stevens analyse la série contre Cleveland

On eu droit à quelques minutes avec Brad Stevens, le coach des Boston Celtics, avant le game 3 de la finale de Conférence contre les Cleveland Cavaliers.

Shaï MamouPar Shaï Mamou  | Publié  | BasketSession.com / MAGAZINES / Interview
Brad Stevens a accordé quelques minutes de son temps à plusieurs médias internationaux, dont BasketSession, à la veille du game 3 entre les Boston Celtics et les Cleveland Cavaliers. Avec les difficultés de votre équipe à l'extérieur depuis le début des playoffs (1-4), est-ce que vous pensez déjà à un game 6 contre les Cavs ? Brad Stevens : J'essaye vraiment de rester dans l'instant présent autant que possible. Evidemment, on réfléchit toujours en envisageant la série dans tous les sens et avec tous les scénarios. Mais je pense que ce n'est pas forcément bon de trop anticiper et de se concentrer sur d'autres choses alors que rien n'est joué sur les matches qui arrivent le plus vite. Je fais déjà beaucoup de choses dans l'instantané, au cours d'un match, donc me projeter sur ça, non. Dans le game 2, vous avez donné plus de minutes au cinq Smart-Brown-Tatum-Morris-Horford, qui vous permet de switcher du poste 1 au poste 5 en défense. Est-ce que ce ne serait pas votre "death line up", et est-ce que vous prévoyez de vous en servir encore davantage ? Brad Stevens : Je ne sais pas si c'est le terme adapté. Effectivement, on a donné des minutes à ce cinq parce qu'il permet beaucoup de choses, notamment en défense. Mais tout dépend toujours de qui vous affrontez et de la manière dont ils jouent. Depuis le début de ces playoffs, Terry Rozier et Aron Baynes ont par exemple été vraiment forts, notamment en défense et ils ne sont pas dans ce line-up que vous évoquez. Ce cinq va évidemment jouer ensemble dans les matches qui viennent, mais on a d'autres options, d'autres 'corps' pour proposer d'autres choses. Aron Baynes, justement, fait une saison étonnante, et on l'a même vu prendre confiance en son shoot extérieur... Brad Stevens : En fait, il a toujours eu cette capacité-là. Quand il a signé ici, on l'a fait shooter en pré-saison, à l'entraînement, à l'échauffement... Le plus souvent à 5-6 mètres. Puis on a parlé avec lui de la possibilité de le faire shooter de plus loin. Il a pris confiance petit à petit et, honnêtement, il met 70 à 75% de ses shoots à 3 points ouverts à l'entraînement. Je me souviens du moment où il y a vraiment eu un déclic. C'était contre Toronto et on avait besoin d'étirer le jeu dans son duel avec Valanciunas. Ça nous a été très utile lors de son duel avec Embiid contre Philadelphie aussi. Ces joueurs comme Aron qui ont l'habitude du jeu dans la raquette, de l'intensité physique, mais ont aussi le talent pour shooter, il leur faut juste les opportunités et la répétition. Il continue de faire ça pour nous et c'est précieux. Tyronn Lue expliquait que vous misiez tout sur une intensité physique à la limite de l'acceptable dans cette série, vous êtes d'accord avec ça ? Brad Stevens : Je ne trouve pas que l'on joue plus physique qu'en saison régulière. Mes joueurs ont été vraiment bons pour défendre avec l'intensité physique appropriée, en compensant pour le partenaire notamment. C'est quelque chose que l'on sait depuis le début. On se doit d'être toujours meilleurs défensivement. On peut avoir tous les plans que l'on veut, s'il n'y a pas l'intensité et la dureté appropriées, ça ne marche pas. On sait que l'on a des moments de faiblesse parfois en attaque, du coup notre intensité défensive doit constamment être au top. Mes joueurs sont constants de ce point de vue là et je leur en suis vraiment reconnaissant. Comment faites-vous pour que vos jeunes joueurs comme Jayson Tatum et Jaylen Brown soient aussi prêts pour des rendez-vous comme ceux-là ? Brad Stevens : Mon ancien boss à Butler me disait qu'il fallait toujours convaincre les joueurs de mettre leur signature personnelle sur tout ce qu'ils font. C'est ce que je demande aussi à nos jeunes joueurs. Ils s'agit de s'investir, autant par le travail qu'à l'oral, où ils doivent avoir la volonté de parler, de dire les choses de manière authentique. Ils doivent aussi être réceptifs avec ce que leur disent nos joueurs les plus expérimentés. Al Horford, Aron Baynes, Marcus Morris, et bien évidemment Kyrie Irving et Gordon Hayward même s'ils ne jouent pas. Tous ceux-là entrent dans la catégorie des 'aînés' alors qu'ils n'ont que 25 ou 28 ans. C'est aussi plus facile pour les plus jeunes parce que ces gars-là sont là.    
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