Brooklyn a battu Boston à son propre jeu

Pour vaincre les Celtics, les Nets ont décidé de sortir les muscles.

Il n'y pas si longtemps, personne n'aurait donné cher de la peau des Nets avant un match contre Boston. Et si les hommes d'Avery Johnson avaient décidé d'aller défier les Celtics physiquement, on aurait même pu penser qu'ils étaient suicidaires. Mais les temps changent. Défaits cette nuit à Brooklyn, les hommes de Doc Rivers se sont faits secouer dans la peinture. A l'image d'un duo Kris HumpriesBrook Lopez omniprésent, les intérieurs de BK ont pris à la gorge leurs adversaires, attrapant notamment 15 rebonds offensifs en première mi-temps au grand désespoir de Kevin Garnett, vexé mais lucide.
« Ça nous blesse et pas qu’un peu », rageait KG après le match. « Quand vous donnez 15 rebonds offensifs en une mi-temps, c’est 15 chances supplémentaires de marquer. Nous avons faits de bons ajustements mais on ne peut pas se permettre ça contre de bonnes équipes. Il faut arrêter de trop vouloir venir sur les aides. »
En l'absence de Rajon Rondo, les C's ont mis du temps à trouver leurs marques face une équipe mobilisée d'entrée de jeu et qui a compté jusqu'à 12 longueurs d'avance dans le troisième quart-temps avant de voir les C's revenir en trombe dans le money time. Malheureux aux lancers francs dans les derniers instants du match, Paul Pierce a tout tenté pour arracher la victoire. En vain. Et si avec Rondo, les débats auraient certainement pris une autre tournure, The Truth refusait toutefois de se cacher derrière la blessure de son meneur et estimait au contraire que l'équipe aurait du se montrer plus concernée.
« Nous n’avons pas de marge d’erreur quand Rondo n’est pas là. Mais nous avons assez de joueurs qui sont capables de faire un meilleur boulot quand il n’est pas là. Nous devons être plus performants, notamment au rebond », regrette Pierce.
Et si les Nets ont remporté leur combat contre des Celtics pourtant réputés pour leur jeu musclé et leur rigueur défensive, ils ont également pu compter sur le soutien d'un public enfin acquis à leur cause. Et ça aussi c'est une nouveauté.
 « C’est un des plus gros matches que nous avons livré. Quand les Celtics venaient dans notre salle lors des deux dernières années, 75 à 80 % du public étaient en leur faveur. C’est génial de voir nos fans scander « Brooklyn » et de nous supporter. C’est  super de vivre ça. »
Hello Brooklyn !