5 raisons pour lesquelles les Bucks peuvent encore gagner le titre

Même en étant menés 0-2, les Milwaukee Bucks peuvent encore espérer réaliser l'exploit. On vous explique pourquoi.

5 raisons pour lesquelles les Bucks peuvent encore gagner le titre
Les Milwaukee Bucks sont (encore) dos au mur. Menés 0-2 pour la deuxième fois depuis le début des playoffs après leur défaite contre les Phoenix Suns lors du Game 2 des finales NBA 2021 disputé jeudi soir. Giannis Antetokounmpo et ses partenaires n’auront pas le droit à l’erreur lors de la prochaine rencontre, la première de la série devant leur public. Malgré ce handicap difficile à surmonter, les joueurs du Wisconsin ont encore des raisons d’y croire.

Giannis Antetokounmpo monte en puissance

On avait un peu peur que le « Greek Freak » force son retour et soit finalement trop diminué pour vraiment peser sur le jeu. Sa performance dans le Game 1, une semaine après une hyper extension du genou, se voulait rassurante. Mais il ne semblait pas non plus à 100% ni forcément en mesure de dominer la série. Sa démonstration dans le Game 2 tend finalement à prouver que si. Les Suns n’ont tout simplement pas de solution pour freiner Giannis Antetokounmpo, un joueur qui leur a déjà fait beaucoup de mal en saison régulière (40 points de moyenne sur deux matches). Alors, oui, le double MVP ne marquera pas toujours 42 pions. En revanche, il pourrait continuer à prendre le dessus dans la peinture, un aspect clé du jeu. Giannis cartonne, Bridges assure, Middleton se troue : Les notes du Game 2 On dit souvent que l’équipe qui dispose du meilleur joueur finit par gagner la série. Une règle qui se vérifie dans la très large majorité des cas. Pour l’instant, Chris Paul est au contrôle. Mais un Giannis aussi tranchant peut clairement faire la différence. D’ailleurs, son +/- était positif sur les deux rencontres.

Les Bucks ont fait les bons ajustements

Milwaukee a perdu de 10 points hier soir, après avoir concédé un premier revers de 13 points. Difficile, juste en se concentrant là-dessus, d’imaginer une progression. Et pourtant, les hommes de Mike Budenholzer ont plus ou moins fait ce qu’il fallait. Notamment en défense, malgré les 118 points encaissés. En ne changeant pas constamment sur les écrans, en se battant pour passer au-dessus par moment ou en profitant des bras tentaculaires d’Antetokounmpo, les Bucks ont réussi à enrayer un peu la promenade de leurs adversaires en pick-and-roll. Inutile dans le Game 1, Brook Lopez avait même un rôle grâce au changement de plan de Budenholzer. La franchise du Wisconsin a même fait un très bon match dans l’ensemble, en gagnant encore une fois la bataille du rebond, un autre signe encourageant. Mais elle est finalement plombée par la maladresse de Khris Middleton et Jrue Holiday (12 sur 37 en cumulé). Même s’ils ne feront peut-être pas capables de mener leur équipe jusqu’au titre, les deux arrières All-Stars ne seront pas toujours aussi maladroits. Un ou deux soirs de réussite à domicile et ça peut vite faire 2-2.

Les Suns ne seront pas toujours aussi adroits

Un peu comme pour Middleton et Holiday, un équilibre devrait être trouvé à un moment. Phoenix a converti 20 de ses 40 tentatives à trois-points. Contre seulement 9 sur 31 pour Milwaukee. Ça fait quand même 33 points d’écart. C’est clairement la statistique la plus marquante de ce Game 2 ! Les paniers extérieurs ont évité aux joueurs de Monty Williams de sombrer, notamment dans le premier quart temps. Les Bucks étaient mieux en place à ce moment du match mais ils peinaient à prendre le large. Logique quand l’adversaire envoie ficelle sur ficelle derrière l’arc. Les Suns ne pourront pas miser uniquement sur ça pour gagner et ils le savent. Si les Bucks parviennent à jouer de manière aussi sérieuse sans subir autant de paniers primés, ils pourront l’emporter. Giannis cartonne en vain, les Suns assomment les Bucks !

La rotation de Phoenix se resserre

C’est malheureux mais les Suns comptent déjà deux blessés depuis le début des finales NBA : Dario Saric lors du Game 1 et Torrey Craig hier soir. Deux joueurs importants du banc. Williams va devoir ouvrir sa rotation ou, au contraire, la resserrer. De quoi faire perdre en profondeur à son équipe. Ça ramènera un peu d’équilibre avec le banc des Bucks, assez pauvre. Surtout, ça risque de mettre éventuellement un peu plus de pression sur Devin Booker et Chris Paul. Le vétéran de 36 ans a eu le COVID il y a quelques jours et il joue avec un ligament partiellement déchiré à la main. Il a même montré quelques signes de fatigue en fin de rencontre, ce qui semble normal vu que Jrue Holiday l’a suivi de près toute la soirée.

Les Bucks sont déjà passés par là

« On a déjà été dans cette situation », répétait Giannis Antetokounmpo après la défaite. Hors de question de paniquer pour les Bucks. Ils ont déjà été menés 2-0 par les Nets avant de s’imposer deux fois devant leur public. Ils ont les clés en main. Il suffit parfois d’un rien pour relancer une dynamique. Deux victoires à domicile et les états d’esprit de chacun peuvent changer à l’approche du Game 5. Surtout que les Suns n’ont pas non plus été confrontés à une trop, trop, trop grande adversité. Mais c’est aussi parce qu’ils ont su gérer, justement. Ils ont gagné les deux matches contre les Clippers sans CP3. Même une fois L.A. revenu à 2-2, ils ont fait le boulot. Mais c’est plus facile quand la superstar adverse manque à l’appel, au moins dans la tête. Ça n’enlève rien à leurs parcours. Mais cette équipe est jeune et il sera intéressant de voir comment elle peut gérer la pression si Milwaukee revenait à 2-2. Enfin bon, c’est loin d’être fait ça par contre.