Cette équipe mystère qui pourrait être le vrai prétendant pour Giannis Antetokounmpo

Dans le dossier Giannis Antetokounmpo, New York plaît, mais Portland a de meilleurs atouts pour un deal crédible et une reconstruction immédiate de Milwaukee. On vous explique pourquoi.

Cette équipe mystère qui pourrait être le vrai prétendant pour Giannis Antetokounmpo

La rumeur a filé en fin d’après-midi. Giannis Antetokounmpo aurait ciblé New York et discuté avec les Bucks cet été. Des « négociations exclusives » auraient même été entamées… sans aboutir. De quoi relancer le feuilleton autour de la star de Milwaukee et poser une autre question, plus stratégique : et si la vraie menace ne venait pas de New York, mais d’une autre équipe mieux armée en coulisses pour faire une offre crédible et aider les Bucks à se reconstruire ? Shaï et Antoine ont abordé ce sujet dans le CQFR de ce matin. Debrief.

New York, envie réelle… moyens limités

Giannis Antetokounmpo aurait « fait comprendre » à ses dirigeants que l’effectif actuel ne lui semble pas armé pour le titre et que les Knicks sont la seule destination qui l’attirerait. Des échanges ont suivi, chacun jugeant l’autre « pas sérieux » sur le prix. Sur le papier, New York coche plusieurs cases (marché, culture récente, présence de Jalen Brunson). Mais une contrainte revient en boucle : après les mouvements pour Mikal Bridges et Karl-Anthony Towns, les assets disponibles sont faméliques (protections lourdes, swaps lointains), au point que l’offre type « Anunoby + Mitchell Robinson + picks » ressemble davantage à un compromis politique qu’à un package qui change la vie de Milwaukee. Et enlever Brunson de l’équation… tuerait l’intérêt sportif de Giannis pour Manhattan.

« Il n’y a pas d’offre acceptable côté Knicks, sauf si les Bucks “font une fleur” à leur superstar », résume la discussion.

Pourquoi Portland coche (presque) toutes les cases

L’argument qui bascule le raisonnement est comptable autant que sportif. Entre 2028 et 2030, une partie clé des picks des Bucks est contrôlée… par Portland (et Washington). Traduction : si Milwaukee devait tourner la page Giannis, récupérer ses propres choix via Portland deviendrait la priorité n°1 pour pouvoir reconstruire (et, si besoin, tanker) sans se faire parasiter par des dettes de Draft. Or les Blazers peuvent bâtir un package unique : retour de picks + jeunes premium (Shaedon Sharpe, Scoot Henderson, voire Donovan Clingan selon les scénarios) + contrats relais (Jerami Grant), avec la flexibilité pour multiplier les variantes.

Sportivement, Portland peut aussi vendre un projet « gagnant à court terme » autour de Giannis : un noyau défensif/collectif avec Jrue Holiday (complément parfait loin du ballon, cut, tir d’angle), le retour d’un Damian Lillard en santé, des ailiers au service (type Deni Avdija/Toumani Camara dans certains montages) et un protecteur d’arceau (Clingan). Ajoutez l’évidence Nike/Portland, et l’équation devient… étonnamment cohérente pour un « marché intermédiaire » qui offrirait cap-space, picks et marge d’ingénierie.

« On voit un chemin réaliste : Milwaukee récupère ses propres picks et des jeunes majeurs ; Portland assemble un roster compétitif autour de Giannis avec Holiday, Lillard et un pivot protecteur et garde encore de la flexibilité », précise Antoine.

Le timing : fenêtre Bucks, curseur Giannis, contexte personnel

Le timing joue gros. Contrat de Giannis jusqu’en 2027 (player option 2027-28) : semi-urgence pour les Bucks. Un départ avant la trade deadline ne semble plausible que si la saison démarre mal à Milwaukee et si New York performe en-dessous de ses attentes. Sinon, la grande manœuvre paraît plus logique l’été prochain, quand les Blazers auront encore davantage clarifié leurs propres priorités (prolongations, hiérarchie des jeunes).

Dans la balance, un élément « off-court » intrigue : la famille de Giannis se serait installée à Athènes à plein temps - détail qui n’annonce pas un départ de la NBA, mais qui renforce l’idée d’une logistique plus simple côte Est… ou d’une préférence personnelle pour l’Europe à moyen terme. Là encore, Portland reste compétitif si le sportif reprend le dessus, New York si l’affect et la géographie priment.

Et si la vraie course commençait… loin des projecteurs ?

Le fil conducteur du débat tient en une phrase : les Knicks séduisent l’œil, Portland tient le levier. Les Bucks n’échangeront Giannis Antetokounmpo que s’ils reçoivent de quoi repartir - des choix qui leur appartiennent, des jeunes avec plafond All-Star et la liberté de modeler l’après. Aujourd’hui, Portland est l’une des seules franchises capable de cocher ces cases et de présenter à Giannis un plan sportif immédiatement crédible. New York peut revenir dans le jeu, mais il lui manque des assets et la capacité d’offrir à Milwaukee ce que la franchise désire le plus : contrôler son avenir.

Dernier point : rien n’existe sans la volonté réelle de Giannis Antetokounmpo. S’il campe sur New York, tout s’aligne différemment. S’il ouvre le spectre, l’« équipe mystère » prend tout à coup un visage… très Pacific Northwest.

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Quel intérêt pour Giannis de partir à l’Ouest, dans une équipe de milieu/bas de tableau ? Encore plus compliquée la tâche de conquête d’un titre ! Sa meilleure chance reste à L’Est et le ticket gagnant est périmé ! Il peut remercier sa franchise d’avoir cassé,diminué le groupe en faisant venir Lillard (sans lui manquer de respect)…..
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1- Giannis veut aller à NY et pas ailleurs
2- Lillard sérieux ?
3- Scoot sérieux ?
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un peu réducteur l'offre des knicks car KAT ou mikal peuvent faire partie du package ou un deal en triangle qui pemettrait le trade (et pour mikal à la deadline, ce qui laisse a giannis le temps de voir les résultats de son équipe avant...)
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