Dallas Mavericks : et maintenant, quoi ? Quelle direction prendre ?

Le limogeage de Nico Harrison ne règle rien à Dallas. Après le chaos du trade de Luka Dončić, les Mavericks doivent solder l’héritage, trancher les cas Anthony Davis et Kyrie Irving, et reconstruire clairement autour de Cooper Flagg avant que la situation ne devienne irréversible.

Dallas Mavericks : et maintenant, quoi ? Quelle direction prendre ?

Le limogeage de Nico Harrison a clos une séquence surréaliste à Dallas. Inévitable au vu du chaos accumulé depuis le trade de Luka Dončić, il ne répare rien à court terme : la saison a démarré dans la tourmente, l’effectif est bancal et la confiance érodée. La question n’est plus "pourquoi c’est arrivé ?", mais "que faire maintenant ?". Shaï et Théo ont abordé ce sujet épineux dans le CQFR ce matin. Debrief.

Dès le début de notre épisode, le constat est tombé, amer : « J’en retire aucune satisfaction… le mal est fait. Le départ d’Harrison ne fera pas revenir Luka, ne rendra pas son genou à Kyrie et ne rendra pas Anthony Davis moins sujet aux blessures. » Le front office a officiellement installé, provisoirement, un tandem où Michael Finley doit co-piloter l’intérim. Problème : ce sont des visages déjà présents quand la spirale a commencé, et leur légitimité sera scrutée.

Derrière l’échec sportif, l’ego management. « Un GM n’est jamais plus important que les joueurs. » Le trade de Dončić contre Anthony Davis (et une contrepartie famélique) reste, dans l’esprit des fans, une faute cardinale : construction d’effectif incohérente, dépendance à des cadres fragiles physiquement, et une addition salariale qui pique. « Sur les trois prochaines saisons, Dallas paiera plus cher AD que les Lakers ne paieront Luka », s’indigne-t-on dans l’émission, symbole d’une stratégie à rebours.

Feuille de route : reconstruire autour de Flagg, solder l’héritage

Tout ramène à Anthony Davis. Sa valeur est réelle mais contextuelle : historique de blessures, âge, et player option imminente. Le seul marché crédible est celui des contenders qui cherchent un accélérateur à court terme. Dallas devra accepter de "vendre à perte" pour récupérer de la flexibilité (picks, expirings, jeunes role players). L’alternative (attendre) ferait baisser la valeur et compliquerait la saison rookie de Cooper Flagg, déjà sommé de porter un projet dont les fans n’ont pas fait le deuil.

Le cas Kyrie Irving pose la même question en miroir : quelle utilité sportive dans un cycle de reconstruction courte ? Si son retour tarde, sa valeur de trade baisse ; s’il revient et performe, il redevient échangeable, mais au prix d’un risque physique. Klay Thompson relève du même arbitrage : prolonger ou laisser partir pour libérer la masse salariale et clarifier la rotation.

Les Mavericks envisagent-ils de trader Anthony Davis ?

Dallas doit redevenir une équipe lisible avec de la taille et de la polyvalence sur les ailes, un big protecteur qui ne cannibalise pas la création et des créateurs secondaires capables d’alléger Flagg. Défensivement, la base est non négociable : protection du cercle, rebond, et discipline sur les points de seconde chance.

Timing : agir avant la deadline

Le temps est un actif. Plus Dallas temporise, plus la valeur des vétérans s’érode et plus l’environnement de Flagg se tend. Il faut séquencer : dans un premier temps sortir proprement AD, même contre une contrepartie modeste mais cohérente.  Puis clarifier le dossier Kyrie (retour, minutes, exposition… ou porte de sortie). Ensuite sécuriser 1 ou 2 role players premium qui stabilisent le quotidien (stoppeur sur l’aile, pivot vertical, créateur secondaire fiable). Et enfin, accumuler des picks pour rouvrir des options à l’intersaison.

Théo et Shaï l'ont bien souligné : aucun agenda personnel, côté direction comme côté terrain, ne doit dépasser l’objectif de reconstruction. Cela passe par des rôles clairs, de la transparence dans les minutes, et une communication honnête avec la fanbase. Il faut expliquer qu’on construit, pourquoi on perdra parfois, et comment chaque move sert Flagg.

Dallas donc donc très vite annoncer un cap et une méthode. Le cap est simple, c'est Flagg franchise-player, identité défensive, développement accéléré. La méthode tient sur une formule limpide : le désendettement sportif (sortir des paris risqués), ajouter de la flexibilité (picks + cap) et de la cohérence (profils qui se complètent).

Ce n’est ni glamour ni instantané, mais c’est crédible. Et c’est le seul chemin pour que Dallas redevienne pertinent. Pas dans les slogans, sur le parquet.

Retrouvez l'intégralité du CQFR sur notre chaîne YT et sur toutes les plateformes audio :

Je pene pas que partir sur un long rebuild soit possible vu leur situation avec les picks. Mais ils ont déjà la pierre angulaire du rebuild avec Flagg et ils peuvent à nouveau drafter haut cette année oùù il y a de gros noms attendus, donc ils s'en sortent pas si mal.

"L'avantage" de AD et Kyrie, c'estr que tu peux tanker avec vu qu'ils jouent pas. Mais ça serait quand même mieux d'en tirer des joueurs qui peuvent être utiles à plus long terme et qui sont plus fiables niveau santé.
Répondre
Il faut clairement virer les cadres vieillissant. PJ Washington doit partir, c'est un joueur qui peut-être très précieux pour un candidat au titre. Anthony Davis lui peut apporter à une équipe le besoin d'un joueur qui prend les rennes du match à lui seul, les Bulls ont besoin de ça très clairement. Et enfin Gafford à de quoi apporter des renforts sous l'arceau. Ce qui est très rechercher notamment dans les équipes ou les intérieurs sont très très rechercher (hello les Lakers).
Répondre
Et Davis aux Bulls contre Vucevic, Collins, Huerter (fin de contrat)Jones (création) pick 26 et 2 second tour !

Je propose ça à Dallas, pas plus !
Répondre