David Robinson et Karl Malone : des pères de footballeurs

Les fils des 2 Hall-of-Famers ont indiqué leur choix d’université...en football US.

Benoît JametPar Benoît Jamet  | Publié  | BasketSession.com / NEWS / NCAA
David Robinson et Karl Malone : des pères de footballeurs
Le fils de David Robinson, Corey, a déjà eu droit cette année à son petit focus dans la presse nationale. Avec sa taille (1m95 pour 86 kilos) et son talent, de nombreuses universités étaient prêtes à le recruter mais le jeune homme hésitait encore entre quelques universités au programme football très renommé et d'autres, comme la Navy, à l'aura extra-sportive. C'est finalement un choix intermédiaire qu'il aura effectué puisqu'il a décidé cette semaine de s'engager en faveur de l'Université de Notre-Dame, dans l'Indiana. Cette Université catholique combine à la fois le prestige sportif puisque les Fighting Irish ont gagné 13 titres nationaux (le dernier en 1988) mais aussi académique puisque ses recrues sont censées d'abord être d'excellents élèves avant d'être de fameux athlètes (d'où leurs difficultés actuelles à revenir au premier plan et à lutter avec d'autres universités moins regardantes sur les notes de leurs jeunes talents). C'est pour l'une des ces universités, LSU (Louisiana State University), que le fils de Karl Malone, Karl Malone Jr, a lui décidé de s'engager. Le fils du Mailman, avec son physique cubique (1m93 pour 129 kilos), est une recrue de choix pour la ligne offensive des Tigers. Contrairement à Corey Robinson, qui a choisi de s'éloigner du Texas et de l'ombre de son père, le fils de la légende des Utah Jazz continue donc la lignée des Malone ayant pratiqué au niveau universitaire en Louisiane, son père étant lui allé à Louisiana Tech. La génétique des deux pères de famille aura donc bien fait les choses pour leurs deux garçons. Néanmoins, avec de telles mensurations, il est plus probable de voir le fils Robinson un jour débarquer sur les parquets NCAA plutôt que Malone Jr. Il leur reste maintenant à assumer toutes les attentes que leur nom va pouvoir créer et c'est ici que choisir un autre sport leur sera surement bénéfique. Les fils de Michael Jordan avaient pu constater l'extrême difficulté, voire l'impossibilité, pour eux d'assouvir les attentes des gens. Il se pourrait cependant que, dès l'année prochaine, nous commencions à assister au début de la fin du "fils de..." et que les descriptions s'orientent de plus en plus vers les  "père de..." avec l'arrivée en NBA d'Austin Rivers, qui semble prêt à dépasser son père, Doc Rivers, et à accentuer la tendance déjà entamée depuis quelques années par Kevin Love et Stephen Curry, tous deux fils de NBAers aux carrières honnêtes mais se révélant sans doute moins glorieuses que celles actuelles de leurs fils. Il faut dire que les précédents étaient plutôt difficiles à assumer puisque certains combos "Père-Fils, joueurs de NBA" comprenaient Bill Walton (Luke) , Rick Barry (Jon / Brent) ou Patrick Ewing (Patrick Jr).
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