Dawn Staley, la coach emblématique des Gamecocks de South Carolina, a admis lors du podcast Post Moves qu’elle serait devenue entraîneure des New York Knicks si l’offre lui avait été faite.
« Si les Knicks m’avaient proposé le poste, j’aurais été obligée d’accepter », a-t-elle confié, avant d’ajouter que l’enjeu dépassait son cas personnel : « Pas seulement pour moi. Pour les femmes. »
Staley, triple championne NCAA et intronisée au Basketball Hall of Fame, a également reconnu qu’elle avait probablement compromis ses chances en posant trop de questions.
« Je me suis tirée une balle dans le pied en étant trop curieuse et en posant toutes ces fichues questions », a-t-elle admis.
Parmi ces questions, certaines portaient directement sur la capacité des Knicks à gérer ce que représenterait la nomination d’une femme à un poste de head coach NBA, un cas inédit. Elle a aussi interrogé le management new-yorkais sur la culture d’inclusivité entre staff technique et direction — un thème qui lui paraissait essentiel.
Finalement, la franchise a choisi l’entraîneur vétéran Mike Brown, malgré un processus de recrutement marqué par plusieurs entretiens, dont celui avec Staley.
De son côté, la coach reste pleinement engagée à South Carolina. Elle a récemment prolongé son contrat jusqu’en 2030, avec toutefois une clause spécifique lui permettant de partir si une opportunité en NBA ou en WNBA venait à se présenter.
En partageant cette expérience, Staley rappelle un point central : la NBA doit être réellement prête à accueillir une femme coach principale, et pas uniquement dans une logique symbolique.
Et pour les Knicks, l’histoire laissera un petit goût d’occasion manquée : ils auraient pu être les premiers à écrire une page historique, plutôt que de se contenter d’un choix convenu.
