Défi physique, tensions et déclarations, c’était chaud entre Boston et Detroit

Jaylen Brown ironise sur Isaiah Stewart après leur accrochage mais assume le défi physique posé par Detroit et revendiqué par leur coach.

Défi physique, tensions et déclarations, c’était chaud entre Boston et Detroit

Le choc entre les Celtics et les Pistons a laissé des traces, surtout dans le registre du contact. Au milieu d’un match très physique, Jaylen Brown et Isaiah Stewart se sont chauffés, et la scène a rapidement attiré l’attention du TD Garden.

L’action qui fait monter la température arrive au troisième quart-temps : Stewart et Brown se percutent, ça s’empoigne, les bancs s’agitent, et les arbitres distribuent deux techniques pour calmer tout le monde. Boston n’a pas reculé, plusieurs joueurs s’approchent aussi de la zone des Pistons, preuve que la tension n’était pas réservée à un simple duel individuel.

Après la rencontre remporté par les Detroit Pistons (112-105), Jaylen Brown a choisi l’ironie plutôt que l’huile sur le feu. Interrogé sur Stewart et sur ce moment de friction, l’ailier des Celtics lâche, sourire en coin :

« On s’amusait, c’est tout », avant d’enchaîner : « Je pense que Stewart est un mec sympa. » Une phrase qui dit beaucoup, justement parce qu’elle sonne comme tout sauf un compliment spontané dans le contexte d’un match aussi rude.

Côté Detroit, la tonalité était assumée. Le coach J.B. Bickerstaff a revendiqué l’identité "dure" de son groupe, en distinguant ce qu’il considère comme une fausse intimidation de la vraie.

« Dans la ligue aujourd’hui, on voit beaucoup de faux durs qui font comme s’ils voulaient faire quelque chose, mais en réalité non », a-t-il expliqué. « Nos gars, eux, sont authentiques. Ils ne… enfin, parfois ils cherchent la m*rde, mais ils ne reculent pas quand ça part, et c’est le cœur de notre équipe. »

Notre petit doigt nous dit que J.B. pourrait bien parler de Jaylen Brown avec qui il a échangé quelques mots pendant le match...

 

Sur le parquet, Detroit a bien tenté de faire dérailler Brown avec la densité et les coups, mais le leader des Celtics a quand même fini à 34 points en tournant à 52% au tir. Et quand on lui demande ce qu’il pense de ce niveau de rugosité, Brown répond sans détour : « Moi, ça me va. »

Joe Mazzulla a insisté sur la capacité de son équipe à tenir le choc mentalement et physiquement. « J’ai trouvé qu’on a répondu présent », a déclaré l’entraîneur, visiblement satisfait malgré la défaite à domicile. « Je pense que c’est l’une des équipes les plus grandes, les plus physiques de la ligue… J’ai aimé notre solidité mentale. J’ai aimé notre solidité physique tout au long du match. »

Reste que les Celtics ont laissé filer la fin, et Brown le sait. Il n’a pas cherché d’excuse : « Je dois être meilleur dans le money time », a-t-il admis. « C’est clairement un match qui nous échappe, qui m’échappe. Donc on va regarder la vidéo et on sera prêts pour le prochain. »

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