Les 5 cartons offensifs les plus improbables de l’Histoire de la NBA

Retour sur quelques performances exceptionnelles au scoring que personne n'avait vu venir en NBA.

Les 5 cartons offensifs les plus improbables de l’Histoire de la NBA

Personne n’avait vu venir le coup de chaud de Malachi Flynn. Le meneur de 25 ans tournait à un peu plus de 5 points de moyenne en 17 matches avec les Detroit Pistons avant de prendre feu et d’en planter 50 (!!!) contre les Atlanta Hawks la nuit dernière. En sortant du banc. Une performance improbable. L’une des plus improbables de l’Histoire de la NBA. Mais il y en a eu d’autres, des cartons inattendus. Petite compilation, de quoi se rappeler que tous les joueurs de cette ligue sont des basketteurs exceptionnels et qu’il ne s’agit parfois que d’une question d’opportunités.

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Corey Brewer, 51 points

Même lui n’y croyait pas. Personne n’y croyait. Ni ses coéquipiers aux Minnesota Timberwolves, ni son coach Rick Adelman. Et pourtant, en avril 2014, l’ailier réputé pour ses qualités défensives a passé 51 des 112 points de son équipe lors d’une courte victoire contre les Houston Rockets. 51 points, dont le game winner à 4 secondes du buzzer !

« Je veux revoir le match pour vérifier s’il en a vraiment mis 51 », plaisantait Ricky Rubio après coup. Ça en dit long sur la surprise qu’a suscité la performance du joueur qui compilait un peu plus de 11 points par match avant la rencontre. Il n’a jamais remis plus de 30 pions tout au long de sa carrière de role player.

Willie Burton, 53 points

Pas sûr que nom vous dise quelque chose. Willie Burton a pourtant été un joueur prometteur, drafté en neuvième position par le Miami Heat en 1990. C’est contre cette même franchise floridienne qu’il s’est lâché en décembre 1994. Il faut dire que l’équipe de South Beach l’a laissé tomber, déçu de ses performances, une semaine avant le coup d’envoi de la saison. Il a rebondi aux Philadelphia Sixers.

Pour sa septième titularisation, Burton retrouvait ses anciens coéquipiers et il leur a fait payer en claquant 53 points. Il avait déjà battu son record personnel en signant 29 points à la pause. La suite de sa carrière fut beaucoup plus sombre, entre problèmes d’alcool et dépression. Il a joué moins de 50 matches en NBA après cette saison réussie avec les Sixers.

Tony Delk, 53 points

Un soir de folie pour un journeyman. Lors de l’une de ses rares titularisations avec les Phoenix Suns, Tony Delk a collé 53 points aux Sacramento Kings en janvier 2001. Un soir où tout lui a réussi. Presque littéralement. 27 tirs tentés, 20 paniers, malgré la défaite des siens en prolongation.

Il n’avait jamais marqué plus de 27 points avant ce coup de chaud mémorable. « Je n’étais pas Allen Iverson. Je n’ai jamais eu 20-25 occasions de tirer chaque soir. Ce soir-là, l’opportunité s’est présentée et j’en ai profité », notait le joueur qui, comme Corey Brewer, n’a jamais marqué 30 points ou plus lors de n’importe lequel des 500 et quelques matches NBA qu’il a disputé durant sa carrière.

Andre Miller, 52 points

Il est l’un des meilleurs passeurs de l’Histoire de la NBA. Douzième All-Time au nombre de caviars balancés sur les parquets, ce qui s’explique aussi par sa longévité (de 1999 à 2016) malgré une alimentation plus que douteuse pendant l’intersaison, ce qu’il reconnaissait volontiers. Mais ce soir de janvier 2010, Andre Miller est venu pour scorer. 52 points au total, pour une courte victoire des Portland Trail Blazers contre les Dallas Mavericks de Dirk Nowitzki.

« C’est un soir où j’ai continué à tirer quand j’étais chaud. D’ordinaire, quand ça arrivait, je m’arrêtais », expliquait l’intéressé. Il a notamment martyrisé ses vis-à-vis au block grâce à son gabarit. 22 paniers au total, un seul derrière l’arc. 7 lancers en prime. Une performance dingue et surprenante à 33 ans.

Terrence Ross, 51 points

Quelques mois avant le carton de Corey Brewer, Terrence Ross avait déjà choqué tout le monde en claquant 51 points lors d’une défaite des Toronto Raptors contre les Los Angeles Clippers. Ce soir-là, il égalait même le record de franchise de l’époque de l’équipe canadienne, détenu par la légende Vince Carter.

Ross avait notamment eu beaucoup de réussite derrière l’arc en marquant 10 paniers primés. Ce carton pouvait annoncer une très belle carrière pour le jeune ailier, alors sophomore. Mais il n’a jamais vraiment explosé ensuite. Paradoxalement, ses meilleures saisons au scoring sont arrivés bien plus tard, même s’il n’a évidemment jamais remis 50 points dans un match.