Une réaction digne d’un véritable champion NBA. A l’occasion du Game 7 des Finales NBA, l’Oklahoma City Thunder a pu compter sur un grand Chet Holmgren pour venir à bout des Indiana Pacers (103-91) la nuit dernière.
Car si Shai Gilgeous-Alexander a mené son équipe vers la victoire, l’intérieur a également été immense. Une véritable transformation par rapport au Game 6 où il avait semblé trop fragile pour résister à l’agressivité des Pacers.
Cette fois-ci, Holmgren a montré les muscles. Et les joueurs d’Indiana ont sérieusement dégusté...
Holmgren, un géant dans la raquette !
Bousculé et secoué à l’intérieur sur le parquet des Pacers vendredi, le jeune talent de 23 ans a cette fois-ci rendu les coups. Solide pour résister aux assauts de Pascal Siakam, il a aussi utilisé sa mobilité pour maîtriser certaines pénétrations d’Andrew Nembhard.
Sur le coup d’accélération de son équipe après la mi-temps, le #2 pick de la Draft NBA 2022 a d’ailleurs joué un rôle défensif majeur. Grâce à sa taille, il a incarné une véritable arme de dissuasion pour repousser les offensives des Pacers. Si TJ McConnell a été longtemps le seul à trouver des solutions, Holmgren a dégoûté les attaquants d’Indiana, à l’image d’un gros contre sur Bennedict Mathurin.
Au total, il a d’ailleurs comptabilisé 5 contres. Il s’agit d’un record dans un Game 7 des Finales NBA, devant un certain Kevin Garnett. Également présent dans la bataille du rebond (8), l’intérieur en a profité pour se mettre en confiance sur le plan offensif : 18 points à 6/8 aux tirs.
"Il impacte le jeu à un haut niveau tous les soirs et ce soir n’a pas été différent. Il était partout : il fait des contres, des rotations, des switchs sur les extérieurs. Il est incroyable et peut encore tellement progresser", a salué son coéquipier SGA.
Sur le match le plus important de sa jeune carrière, Chet Holmgren a su se montrer à la hauteur. Pour épauler son leader, il a été l’ancre défensive du Thunder et un lieutenant faible offensivement.
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Le mental d’un grand
Et pourtant, il faut se souvenir qu’il revient de loin sur cette saison 2024-2025. En novembre, le prodige du Thunder a souffert d’une fracture au niveau du bassin. Immobilisé, il a seulement retrouvé les parquets à partir de février.
Sans faire trop de bruits, il a parfaitement réintégré la machine - toujours bien huilée - d’OKC. Mais cette indisponibilité, après un exercice 2022-2023 déjà raté sur blessure, n’a pas été facile à vivre, à digérer et à surmonter. Un long chemin qui lui a permis de savourer, encore un peu plus, ce titre.
"J’ai vécu tellement de choses personnellement cette année. Pas seulement au bassin, j’ai aussi eu d’autres épreuves. Je suis fier de moi car je n’ai jamais abandonné. Les os cassés et les coups, c’est temporaire, mais ça, c’est pour toujours", a-t-il lancé devant une foule en délire.
Mentalement, les épreuves l’ont forgé. Et sa réaction d’orgueil dans ce G7 l’a démontré. La réponse d’un vrai gagnant. Une caractéristique indispensable pour triompher.
"Je l’ai déjà dit avant, mais je vais le redire : tout le monde est un gagnant tant que c’est agréable pour eux. Tout le monde est un gagnant tant qu’on peut faire ce qu’on veut sur le terrain. Tout le monde est un gagnant tant que ça va bien.
Mais quand tu dois te sacrifier pour l’équipe, que tu dois faire les bonnes choses pour te préparer, c’est là que tu vois les vrais gagnants", a insisté Chet Holmgren.
Dans la sueur, la douleur et l’effort, Chet Holmgren a prouvé qu’il avait tout d’un grand. D’un vrai gagnant. D’un champion NBA.
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