[ITW] Zach LaVine : Paris, sa trajectoire et son choix pour le GOAT

On a pu discuter un peu avec Zach LaVine, à quelques heures du NBA Paris Game entre Chicago et Detroit.

[ITW] Zach LaVine : Paris, sa trajectoire et son choix pour le GOAT

Zach LaVine sera sur le parquet de l'AccorArena ce soir pour le NBA Paris Game entre les Bulls et les Pistons. On a pu le voir lors de l'entraînement ouvert mercredi à Levallois, en présence de quelques enfants, l'arrière All-Star est l'un des joueurs le plus attendu par le public, toujours friand de son jeu spectaculaire.

On a pu discuter quelques minutes avec le champion olympique de Chicago, qui tourne à 24 points de moyenne cette saison, dans une équipe des Bulls 10e de la Conférence Est avant ce Paris Game.

Zach, comment se passe cette aventure à Paris jusqu'ici ?
Zach LaVine : C'est une expérience incroyable, ça n'arrive pas tous les jours de pouvoir venir jouer à l'étranger quand tu es en NBA. On va prendre un maximum de plaisir et on a vraiment envie de proposer un show au public français. Jusque-là, l'expérience est super. On est sorti, on a fait du shopping, passé du bon temps ensemble... J'ai aussi bu du vin. C'est ma première fois à Paris, mais j'ai déjà été dans le sud de la France. Paris est incroyable, surtout au niveau de l'architecture et de l'histoire qu'on peut voir sur ces bâtiments.

Pas trop compliqué de rester focus sur le match ?
Il faut pouvoir prendre du plaisir avec ce déplacement aussi, on sait que c'est quelque chose d'unique. Après, on est là pour jouer au basket, donc on doit quand même se concentrer sur le match. Le tourisme, le shopping, c'est ma femme qui le fait (rires).

Est-ce que tu as l'impression que la France est un pays de basket ?
Bien sûr ! Il suffit de voir la foule qui vient nous voir, les gens qui nous arrêtent quand on est à pied, les enfants qui sont venus à l'entraînement pour qu'on leur signe des choses... Je pense qu'on le verra aussi le soir du match avec l'ambiance qu'il y aura dans la salle. Je m'attends à ce qu'il y ait du monde et du bruit, que ce soit pour nous ou pour les Pistons, et j'espère surtout que les gens vont apprécier la compétition. En dehors des Etats-Unis, le jeu continue de grandir, on le voit partout.

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A quel point est-ce que ça a été difficile pour toi de montrer aux gens que tu était plus qu'un dunkeur sensationnel ?
J'apprécie ma trajectoire. Ma saison rookie a été géniale, évidemment, parce que j'ai vite pu faire connaître mon nom aux gens du monde entier grâce au Slam Dunk Contest. Après, il a fallu travailler pour montrer que mon jeu allait au-delà de ça et je pense avoir convaincu sur ce plan-là. Je suis devenu All-Star, j'ai gagné une médaille d'or à Tokyo avec Team USA... J'ai progressé comme il fallait et je compte bien continuer à le faire. C'est cliché, mais tu ne peux montrer l'étendue de tes capacités qu'en travaillant.

Tu as 27 ans et encore de belles années devant toi, mais qu'est-ce que t'inspire ce que fait LeBron James à 38 ans ? 
LeBron est l'un des plus grands de tous les temps. Là, il a 38 ans et c'est comme s'il trouvait de nouvelles ressources pour atteindre encore les sommets. Être encore aussi fort à cet âge, c'est du jamais vu. On le voit faire ça depuis 20 ans et il n'y a personne de comparable. Ce qu'il a fait pour la NBA et le basket, c'est unique. Je parle aussi de son action en dehors du terrain et sur le côté business.

Avec le record de Kareem Abdul-Jabbar dont il va bientôt s'emparer, les gens vont probablement rouvrir le débat sur le GOAT. Tu te positionnes comment sur ce sujet ?
J'ai grandi en adulant Michael Jordan et Kobe Bryant. Je ne veux rien retirer à LeBron, mais je pense qu'on n'aurait pas eu de gars comme LeBron et Kobe s'il n'y avait pas eu Michael avant, donc... ma réponse est simple (sourire).

Il y a presque 10 ans, on avait discuté à la veille de la Draft 2014 et tu disais que si tu pouvais choisir, tu irais jouer pour une ville où il ne fait pas trop froid. Pour le moment, tu as joué à Minneapolis et Chicago, à quand le soleil ? 
(Il rit) Et même ici on vient alors qu'il fait très froid ! Je disais ça à l'époque parce que je sortais de UCLA et que le temps en Californie, on sait ce que c'est. Mais tout me va, je suis très bien à Chicago et quand je veux trouver du soleil, je le fais pendant l'intersaison (sourire).

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