Jason Kidd de A à Z

Quand on parle des meneurs d'exception, impossible de ne pas mentionner Jason Kidd. Ce point god a laissé son empreinte sur presque trois décennies de l'histoire de la NBA.

Jason Kidd de A à Z

S comme... Shooteur

Lorsqu'il a pris sa retraite, Jason Kidd était le 3e shooteur à 3 points le plus prolifique de l'histoire de la NBA. Certes, Kidd a joué jusqu'à 40 ans et pendant 19 saisons. Mais tous les meneurs avec cette longévité n'ont pas inscrit un tel nombre de paniers extérieurs. Surtout, jamais un joueur dont le shoot était considéré comme la faiblesse majeure - rédhibitoire diront certains - n'a réussi un tel virage. Kidd ne s'est d'ailleurs même pas spécialement mis à arroser pour suivre la tendance. En 1996, pour sa deuxième année en NBA, il avait déjà pris 396 shoots sur la saison, 18 de moins seulement que lors de la saison 2009-2010, sa meilleure au pourcentage et celle qui a précédé son sacre avec les Mavs. Kidd a juste mieux shooté au fil des ans. Une trajectoire qui devrait sans doute inspirer plus d'un jeune meneur.

T comme... Triple-Double

Si Russell Westbrook a presque rendu le triple-double banal tout en entrant dans l'histoire au côté d'Oscar Robertson, Jason Kidd était lui aussi une machine en trois dimensions. Avec un peu plus d'ego, il aurait probablement pu s'approcher encore davantage du triple-double de moyenne sur une saison. En 2000, avec Phoenix, il a ainsi bouclé sur un 14-10-7 de moyenne sans donner l'impression de forcer. Sa place dans l'histoire est quand même assurée, puisqu'il compte 107 TD en saison régulière et pointe au 4e rang All-Time, derrière Oscar Robertson, Magic Johnson et Russell Westbrook. Le jour où Jason Kidd aurait pu mourir à cause d’une piqûre en mer

U comme... U.S.A.

A cause de blessures survenues au mauvais moment, Kidd n'a vécu que deux campagnes olympiques avec Team USA et n'a jamais pu participer à un Mondial. Mais au contraire d'autres grandes stars, il n'a jamais raté le coche. En 2000 à Sydney et en 2008 à Athènes, au sein de la "Redeem Team", il a décroché l'or pour se construire un impeccable palmarès en sélection.

V comme... Vodka

La boisson russe aurait pu le tuer en juillet 2012 et l'empêcher d'entrer au Hall of Fame de son vivant. Lors d'une soirée à New York en l'honneur de George Lucas, Kidd se retrouve seul après que son épouse Porscha a choisi de rentrer. Celui qui vient alors de s'engager avec les Knicks abuse de la vodka mais décide tout de même de rentrer dans les Hamptons. Non loin de son domicile, il percute de plein fouet un arbre au volant de son Escalade. Il expliquera à la police ne pas se souvenir de l'impact mais s'en sort miraculeusement complètement indemne.

W comme... Wunderkind

Sans Jason Kidd, pas sûr que Dirk Nowitzki aurait réussi à sortir du club pas très enviable des superstars sans bague. En 2011, le leadership et la vista de Kidd sont précieux dans la quête du titre et le scalp des Tres Amigos du Heat nouvellement formé. Les deux hommes ont gardé d'excellents rapports et le "Wunderkind" s'est d'ailleurs félicité de l'entrée au Hall of Fame de son ancien coéquipier, en même temps que son ami Steve Nash.

X comme... X-Factor

La dernière fois que les Nets (2002), les Mavericks (2011) et les Knicks (2013) ont gagné plus de 50 matches dans une saison, Jason Kidd était leur meneur de jeu. Même sur la fin de sa carrière, lorsqu'il avait moins de jus, Kidd a toujours réussi à imprimer le tempo de son équipe et à peser d'une manière ou d'une autre.

Y comme... Yinka

L'un des joueurs de sa classe de Draft 1994 dont il était le plus proche était le big man nigérian Yinka Daré, brutalement décédé à 31 ans en 2004. Daré, 2,17 m, et Kidd s'étaient liés d'amitié lors du Capital Classic, un événement pour joueurs de high school. Ils avaient partagé la même chambre et Jason décrivait le géant comme "le nouveau Hakeem Olajuwon", mais aussi un "gros ours en peluche et un homme très attachant".

Z comme... Zoom Uptempo

Kidd a vanté les mérites de la Nike Zoom Uptempo V dans ce spot un peu lunaire de 1997.