Dans un entretien, Julius Randle, ancien joueur des Knicks de New York aujourd’hui aux Wolves du Minnesota, a expliqué comment l’arrêt de la marijuana lui a permis de devenir plus « zen » et surtout plus présent auprès de sa famille. Un témoignage rare sur l’impact des habitudes hors parquet.
Selon ses propres mots, Julius Randle confie que sa relation avec la colère et les réactions incontrôlées a radicalement changé depuis qu’il a pris une décision importante : « Je pense que je suis beaucoup plus zen qu’avant. Avant, j’avais tendance à réagir, à m’énerver, parfois à perdre le contrôle. Aujourd’hui, ça arrive beaucoup moins. »
L’échange revient sur un choix décisif : arrêter de fumer de la marijuana. L’intérieur l’assume pleinement : « Oui, j’ai arrêté. Un jour j’ai même dit : ça me vole mon âme. » Derrière la formule forte, une volonté : retrouver un esprit clair et indépendant. « C’est difficile dans le monde d’aujourd’hui, mais je crois que c’est essentiel d’avoir un esprit clair et d’être fort mentalement, sans aucune influence extérieure, qu’il s’agisse de substances ou de voix parasites. »
Avec du recul, Randle décrit l’effet que cette habitude avait sur lui : « Je me retrouvais distant et absent. Je me disais que tout allait bien, mais en fait non. Ma femme me le répétait : tu n’es pas présent. Quand on discute, tu n’es pas vraiment là. Quand tu es avec les enfants, tu n’es pas vraiment présent. » Un constat brutal, qui l’a poussé à changer de mode de vie.
Ce témoignage dépasse le cadre du simple sport. Dans une ligue où l’usage du cannabis est de moins en moins sanctionné, entendre un joueur de ce calibre expliquer que cette consommation nuisait à son équilibre personnel apporte un autre regard. Ici, l’arrêt est perçu comme un acte de responsabilité, au bénéfice de son mental, de son jeu, mais surtout de ses proches.
Alors que la NBA multiplie les débats sur la santé mentale et la gestion de la pression, la prise de parole de Randle rappelle que la lucidité et la présence au quotidien restent des enjeux centraux pour les joueurs, bien au-delà des performances sur le parquet.
